Le Gabon franchit une étape importante avec l’adoption d’un nouveau code électoral. Ce texte, approuvé par les deux chambres du Parlement, introduit des réformes majeures qui transformeront le paysage politique du pays.
Une innovation par exemple c’est la possibilité pour les militaires et magistrats de se présenter aux élections. Toutefois, ils doivent d’abord se mettre en indisponibilité. Cette mesure suscite des débats sur les conflits d’intérêts potentiels, mais les législateurs ont tranché en exigeant un retrait préalable.
Le nouveau code accorde une représentation à la diaspora gabonaise en créant deux sièges à l’Assemblée nationale. Ce changement marque un pas vers une meilleure inclusion des Gabonais vivant à l’étranger dans le processus démocratique.
Pour renforcer l’inclusivité, le code impose aux partis politiques de réserver 30 % de leurs candidatures aux femmes. De plus, une attention particulière est accordée à la jeunesse à la hauteur de 20 % de leurs candidatures, une mesure visant à encourager leur participation.
Les binationaux peuvent désormais briguer des mandats parlementaires et locaux sans renoncer à leur seconde nationalité. Cependant, l’élection présidentielle reste une exception, où des critères stricts demeurent en place.
Avec ces réformes, le Gabon s’engage résolument vers une transition démocratique. Chaque citoyen, quelle que soit sa situation, a désormais une chance d’être entendu. La démocratie au Gabon semble ainsi se renforcer, offrant de nouvelles perspectives pour l’avenir politique du pays.
Clemy
