La démission de Guy-Bertrand Mapangou du Parti Démocratique Gabonais (PDG) a provoqué un véritable tremblement de terre politique dans son fief de Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié. Considéré comme l’un des cadres les plus influents et respectés du parti, son départ annonce une crise majeure au sein de la formation politique, laissant derrière lui un paysage désormais en ruines.
Guy-Bertrand Mapangou, ancien membre du comité permanent du Bureau politique, était bien plus qu’un simple militant. Stratège reconnu et homme de terrain, il a bâti les bases solides du PDG dans Tsamba-Magotsi et au-delà. Son retrait est perçu comme une perte irréparable par les fidèles du parti. « C’est comme si un pilier de notre maison venait de s’écrouler », confie un militant abasourdi.
Ce départ ne se limite pas à une simple résignation. Il s’agit d’un coup de tonnerre qui a déclenche une onde de choc sans précédent. Le fief de Guy-Bertrand Mapangou, autrefois bastion imprenable du PDG, est aujourd’hui le théâtre d’un véritable « tsunami de démissions ». Des pans entiers des structures de base s’écroulent, emportés par la désillusion et le sentiment d’abandon. Les fidèles de « Guy Bé » ne cachent pas leur frustration face à un parti qu’ils jugent à la dérive.
« Nous ne pouvons pas rester à bord d’un navire sans capitaine », déclare un ancien responsable du PDG. Ce sentiment est partagé par de nombreux militants qui estiment que le parti a perdu son âme avec le départ de l’homme qu’ils considèrent comme un véritable bâtisseur.
Le retrait de Guy-Bertrand Mapangou constitue une perte à plusieurs niveaux. Sur le plan humain, le parti perd un stratège chevronné et une figure emblématique capable de rassembler les foules. Politiquement, le PDG voit ses bases dans la Ngounié s’effriter, menaçant son influence à l’approche des futures échéances électorales.
Pour les observateurs, cette crise révèle les fragilités internes du parti, amplifiées par l’absence de leadership clair et de vision mobilisatrice. Le vent du changement souffle avec force, laissant le PDG face à un défi existentiel majeur.
Le parti saura-t-il relever le défi ou sombrera-t-il sous les coups de boutoir de la contestation ? Une chose est sûre : l’histoire politique du Gabon vient de tourner une page décisive.
Jean 1er