Le Gabon, pays d’Afrique centrale et le Costa-Rica, situé en Amérique plaident en faveur d’un nouvel accord international contre la criminalité liée aux espèces sauvages.
Le Costa-Rica et Gabon sont perçus sur la scène internationale comme des leaders mondiaux dans la promotion de la conservation de la nature. Il s’agit d’un engagement pour intérêts, la protection de la biodiversité, la lutte contre les changements climatiques, la protection contre d’éventuelles nouvelles maladies liées à la faune sauvage, la sécurité et la création d’emplois décents.
S.E Ali BONGO ONDIMBA, président de la République, Chef de l’État du Gabon
<< les crimes contre les espèces sauvages constituent une menace pour la santé humaine et animale, entraînent l’extinction de nombreuses espèces, dégradent des écosystèmes entiers et leur capacité à séquestrer le carbone, privent le gouvernement de revenus, exacerbent la corruption, l’insécurité et la pauvreté. Si l’on considère l’impacte de ces crimes sur les écosystèmes, la Banque mondiale estime leur valeur entre un à deux millions de dollars par an>>, a déclaré S.E Ali BONGO ONDIMBA.
Le Costa-Rica et le Gabon demandent que la prévention et là lutte contre la criminalité des espèces sauvages soient intégrées dans le cadre du droit pénal international à travers l’élaboration d’un nouvel accord mondial. Ils sollicitent un nouvel accord pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages et que celui-ci puisse être élaboré sous la forme d’un quatrième protocole à la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) contre le trafic illicite de la faune et de la flore sauvage. Les trois protocoles existants portent sur la traite des personnes, le trafic illicite des migrants et la fabrication et le trafic illicite des armes à feu.
<< le monde subit encore de plein fouet les conséquences d’une pandémie qui provient très probablement de la faune sauvage. On nous signale qu’il existe de centaines de milliers de nouveaux virus qui pourraient passer de la faune sauvage à l’homme. Nous luttons contre les changements climatiques et sommes alertées de la menace d’extinction d’un million d’espèces. Le trafic illicite de toutes les espèces sauvages exacerbe ces crise mondiales interdépendantes >>, a déclaré le président de la République du Costa-Rica, S.E Carlos Avarado QUESADA.