Le président Sud-Africain fait intervenir l’armée, suite aux perturbations animées par les contestataires dans plusieurs villes du pays. La crise a demeuré éclatante lundi 12 juillet 2021 en Afrique du Sud après quatre jours d’agressions collectives.
« Le chemin de la violence, du pillage et de l’anarchie ne mène qu’à plus de violence et de dévastation. En plus de la souffrance, il conduit à plus de pauvreté, plus de chômage et plus de pertes en vie innocentes. Ce n’est pas ce que nous sommes en tant que Sud-Africains, ce n’est pas nous », a affirmé Cyril RAMAPHOSA.
Certaines villes, à l’exemple de Johannesburg, Pretoria et autres, les agitations entamées au Kwazulu-Natal face à l’emprisonnement de Jacob ZUMA, prennent de l’avance et se sont transformées en guerre de la faim, dans un ETAT où la crise sanitaire de COVID-19 a fait des ravages, de nombreux individus ont même été emputé de leur moyen de subsistance.
Aussi longtemps, l’agitation a atteint les plus défavorisés de Johannesburg où le destin de Jacob ZUMA apparait relégué au deuxième plan. Toutefois, Cyril RAMAPHOSA appelle les populations au calme.
« Il est d’une importance vitale que nous rétablissons le calme et la stabilité dans toutes les parties du pays sans aucun délai », a déclaré le président Sud-Africain.
Au moins 10 individus ont déjà perdu la vie et 489 autres ont été interpellés, suite à ces manifestations. Le président Sud-Africain assure de rentrer en dialogue avec les leaders politique afin de faire face à cette crise. Lundi, la Cour constitutionnelle a donné sa décision à propos de l’appel lancé par Jacob ZUMA. La date n’est pas encore connue.
Wilissen