Léon Armel Bounda Balonzi, ministre des Transports, de l’Équipement, des Infrastructures et de l’Habitat, s’est entretenu la semaine écoulée avec les responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG). Il était question d’étudier les modalités de la mise en œuvre du projet ‘’ transgabonaise’’ et de poser des balises pour son avancement.
Cette rencontre aura permis à Léon Armel Bounda Balonzi, d’avoir un aperçu des travaux engagés sur le tronçon de la transgabonaise. Et de jauger la capacité de la SAG et de ses partenaires à respecter les délais des travaux conformément au cahier de charges.
Le membre du gouvernement a donc posé des préalables. La nécessité d’études routière. Des études qui vont permettre de déterminer si les travaux engagés respectent les normes internationales. Pour lui, « si l’étude n’est pas maîtriser il va s’en dire qu’à la fin des travaux il peut y avoir des grosses surprises. Et les coups peuvent augmenter d’où la nécessité de faire des études en amont »
Le directeur général de la SAG, Alain Saraka s’est voulu rassurant sur le respect de son entreprise, des délais et des normes internationales voulu par le gouvernement « les travaux ont commencé, les travaux de réparation comme convenu. Nous sommes entrain de conduire les études pour compléter les travaux et être dans les temps comme on s’y est engagé » a-t-il expliqué.
A noter que, le contrat avait été signé le 13 décembre 2019, entre l’état et la Société autoroutière du Gabon (SAG) qui est une société de droit gabonais détenue par Meridiam et GSEZ SA. La SAG a donc engagé Colas pour la remise en état de la route. L’action concerne la réparation de l’axe PK59.5/74.5 sur la RN1.
Ces travaux rentrent dans le cadre du projet la « transgabonaise » longue de 780 km. Il concerne deux principaux axes : la RN1 et la RN3 sur le tronçon Owendo-Ndjolé-Carrefour Leroy-Lastourville-Moanda-Franceville au travers d’un contrat de partenariat de type PPP pour une durée de 30 ans. Cette route permettra de relier les grands bassins agricoles du Gabon.
Étant un projet intégrateur qui va booster l’économie gabonaise, le ministre en charge des infrastructures entend bien veillez sur le respect des normes de qualité et de durabilité des travaux de la transgabonaise.
Jean 1er