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La Douane gabonaise et le défi de la relance économique !

Les orientations stratégiques en adéquation avec la politique douanière du Gouvernement, donnaient le ton à cette séance du 24 mars du comité de direction 2021 de la DGDDI (Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects). Le Directeur général, Boris Admina Atchoughou, témoigne d’une douane en pleine mutation et conscient de cette nécessité.

On ne dirige pas une direction générale avec les mêmes stratégies. Chaque responsable d’une entité a des priorités différentes. Cette rencontre entre les Douaniers avait en cela d’intéressant qu’elle permettait de juger de l’implication des recettes douanières dans notre économie.

La baisse des cours de pétrole et la crise sanitaire due au coronavirus ont fragilisé les revenus de notre pays. Conséquence de cette mauvaise conjoncture , les finances publiques ont chuté. Et le gouvernement s’interroge comment poursuivre le développement du pays. Et pour cela il faut l’argent.

Dans son introduction, le directeur général des douanes exprime la volonté de son administration d’ être au cœur de la relance économique du pays mais surtout  ” faire de la douane gabonaise, une administration moderne, performante et vertueuse”.

En plus, il entend s’arrimer aux standards d’une administration moderne au sens de l’ Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et afficher des performances.

Si les projets sont encore en discussion, on sait déjà que ce comité de direction permettra de définir les axes stratégiques pour atteindre les objectifs assignés.

Il s’agit notamment de maximiser la liquidation et le recouvrement des recettes douanières, de faciliter et sécuriser les flux commerciaux, de redonner à l’administration des douanes ses notes de noblesse ainsi que de contribuer à la relance de l’économie nationale au sortir de la pandémie de la COVID-19.

D’autres axes et pas les moindres ont été abordés. Lutter contre la fraude, contrôler et faciliter les échanges afin d’optimiser les recettes.

Assurer le développement d’instruments et d’outils modernes, innovants et performants au travers du renouvellement du parc informatique avec l’acquisition de 500 ordinateurs grâce à la Banque Africaine de Développement (BAD). La réhabilitation du matériel vétuste et aussi la digitalisation des services. La mise en place d’un nouveau mode managérial n’est pas en reste.

En claire pour améliorer son classement, la direction générale des douanes gabonaises ambitionne de renforcer les capacités organisationnelles de l’administration en renforçant l’éthique et la déontologie des douanes.

Il y’a donc pour l’administration douanière une part importante de réformes à entreprendre. Parallèlement un réel effort a porté sur le renforcement des partenariats, pour atteindre cet objectif d’être au cœur de la relance économique du pays. Boris Admina Atchoughou, compte relever le défi et atteindre ses objectifs.

Clemy

 

 

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