Jean-Marie OGANDAGA, Ministre du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’industrie a participé depuis le dimanche 4 août jusqu’au 7 août 2019 à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) à la réunion ministérielle de l’African Growth and Opportunities Act (AGOA). Cette rencontre rentre dans le cadre du 18e forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique Subsaharienne.
Il est à rappeler que cette loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique a pour objectif de promouvoir le commerce, le développement économique et les investissements entre les États-Unis et les pays d’Afrique Subsaharienne.
La problématique longuement abordée le dimanche 4 Août 2019 dernier, par les Ministres du Commerce et de l’Industrie a concerné en l’élaboration d’une stratégie commune des pays africains éligibles pour l’AGOA afin de la présenter à la partie américaine.
En effet, il a été constaté que sur 39 pays, seuls 18 ont élaboré une stratégie nationale d’intervention et les exportations vers les États-Unis en provenance des pays admissibles à l’AGOA sont pour le regretter essentiellement dominé par la commercialisation du pétrole.
Le Ministre du Commerce gabonais a insisté sur l’élaboration d’une stratégie globale de l’AGOA qui permettrait à nos pays d’identifier les obstacles qui entravent l’utilisation efficace de l’AGOA et d’évaluer l’impact des préférences de l’AGOA sur le commerce bilatérale avec les États-Unis.
Réflexion faite, de nombreuses recommandations pour une meilleure mise à contribution de l’AGOA ont été évoquée, notamment celles visant à approfondir les connaissances des PME africaines sur les marchés américains par l’implication de l’USAID et des ambassades en organisant des ateliers conjoints pour sensibiliser davantage les importateurs américains à l’AGOA. D’autres par contre ont porté sur le renforcement des capacités et la conformité à la réglementation de l’agence fédérale pour le contrôle des produits alimentaires ainsi que celles en matière de barrières non tarifaires.
La session du dimanche 4 août 2019 s’est donc clôturée par des recommandations relatives à la nouvelle politique des États-Unis en matière de commerce et d’investissement en Afrique notamment avec le programme de développement mutuel des échanges et d’investissements entre l’Afrique et les États-Unis dénommé Prosper Africa.
La rédaction