C’est autour du thème » LA « PHARMACIE : ENJEUX ÉCONOMIQUES ET RESPONSABILITÉS SANITAIRES » que s’est tenue du 19 janvier 2024 au 20 du même mois, à la chambre de commerce de libreville, la première journée de l’économie des établissements pharmaceutiques.
À l’initiative du Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) ces premières journées qui ont rassemblées toutes les parties prenantes de la chaîne pharmaceutique visent à permettre aux pharmacies un meilleur fonctionnement mais aussi de mettre en exergue les difficultés rencontrées, de trouver des pistes de solutions à ces dernières et des voies et moyens de les anticiper.
Il a été question donc pour ces spécialistes de la pharmacie de réfléchir sur un système d’arrimage entre les pharmaciens et les exigences pharmaceutiques via le respect des délais entre les compagnies d’assurances et les pharmacies, le renouvellement de la confiance entre les assureurs et assurées ainsi que l’exigence de la plus grande transparence entre tous les protagonistes en vue d’une ‘industrie pharmaceutique du GABON innovée.
Dans son mot de circonstance, le Dr Sandrine Itou-Y-Maganga, présidente du Sypharga et vice-présidente de l’Ispharma revient sur l’objectif de ces journées «Pour le bureau du Syndicat des pharmaciens il été jugé utile d’organiser une journée qui permettrait de rassembler tous les intervenants de notre écosystème économique pour voir ensemble quelles étaient les difficultés et voir comment régler, anticiper ou permettre à nos entreprises un meilleur fonctionnement»,a t-elle expliqué.
Les Nations Unies définissaient le 10 décembre 1948, les droits fondamentaux de l’homme, parmi lesquels les droits aux soins de santé avec pour maillon essentiel le médicament. Justement c’est dans cet optique que les pénalistes entendent réviser le modèle économique des pharmacies par la valorisation de l’acte pharmaceutique, afin d’offrir aux populations une meilleure qualité de médicament à un meilleur coût.
Pour le Dr OUATTARA KANIGUI HYACINTHE, président du bureau exécutif de l’intersyndicale des pharmaciens d’Afrique » l’objectif ici est de permettre une harmonisation des pratiques. Nous les traduisons en recommandation à l’occasion des foras que nous organisons. Parmi ces recommandations,il y’a le changement du modèle économique de l’officine de pharmacie par la valorisation de l’acte pharmaceutique, la rémunération du pharmacien d’officine qui n’est basée que sur une seule et simple marche. Nous pensons donc aujourd’hui que ce modèle économique devra dans chaque pays être révisé par une valorisation de l’acte pharmaceutique » a t-il dit.
Était également présent, le Directeur de l’agence du médicament représentant le Ministre de la Santé empêché qui lors de la journée d’ouverture avait indiqué qu’au Gabon, «le secteur pharmaceutique constitue l’une des priorités des plus hautes autorités de la République».
Permettre les vaccins dans les officines, intervenir dans la chaîne de distribution de certains médicaments ainsi que dans la prise en charge de certaines maladies chroniques telles que les ARV. Mais également lutter contre les médicaments de qualité inférieure et normaliser les relations entre les pharmaciens et les OTP (Opérateurs de tiers payant) sont autant de défis à relever pour ces pharmaciens.
Jean 1er