Un collectif de vendeurs de friperie, a été reçu par le maire de Libreville le 22 février dernier. La municipalité a laissé entrevoir que cette activité, interdite le 8 février, pourrait reprendre sous certaines conditions, notamment le strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.
En situation précaire depuis l’interdiction de vente de la friperie dans les marchés,
artères et carrefours de Libreville, un collectif des acteurs de cette activité a été reçu par le maire de Libreville le 22 février.
Excellent pédagogue, le Maire de la commune de Libreville, Eugène Mba, en sa qualité de gestionnaire de la ville, a patiemment expliqué, point par point, l’intérêt vital de cette décision des plus hautes autorités du pays, pour endiguer la deuxième vague de coronavirus. D’autant plus que le pays fait face à une résurgence de la pandémie.
Eugène Mba a ensuite pris acte des propositions du collectif des vendeurs en gros et détail de friperie, afin de trouver une issue favorable à toutes les parties.
D’un commun accord et conscient du partenariat qui les lie, des stratégies seront trouvées pour permettre aux opérateurs de vendre librement sans pour autant obstruer le domaine communal.
Une série de rencontre est prévue très prochainement dans le but de trouver des solutions entre la Mairie de Libreville et d’autres acteurs du secteur, a fait savoir Esté Manfoumbi, Vice Président de l’association des jeunes commerçants gabonais et porte parole des autres marchés.
L’interdiction du commerce de la friperie a alimenté les conversations sur Facebook, entre les » pour » et les » contre « . Les vendeurs sont depuis le 8 février plongés dans une situation » compliquée « . Le Maire de Libreville est conscient que la levée de l’interdiction de la commercialisation de la friperie s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite des mesures restrictives imposées depuis mars 2020, pour contenir la propagation du virus. Eugène Mba pourrait autoriser la reprise du commerce de la friperie, sous condition de l’observation des gestes barrières: dépistage des tenanciers, acquisition de gel hydroalcoolique, port de masque et et de gants.
La rédaction