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Gabon : relance de l’activité d’orpaillage sur l’ensemble du territoire

Le secteur minier et plus particulièrement le secteur aurifère, occupe au fil des ans une place importante pour l’économie du Gabon. Toutefois, l’opacité de l’exploitation et de la vente de l’or gabonais est régulièrement déplorée, alors que le peuple attend davantage de retombées de ce secteur. C’est tout le sens des actions des autorités gabonaises.

Le gouvernement de Transition a décidé de lever la mesure relative a la suspension des activités aurifères, sur l’ensemble du territoire national, une mesure en vigueur depuis le 17 septembre 2018. La suspension a été levée par le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, qui n’a pas manqué d’expliquer les contours de cette décision.

Selon les autorités de la Transition, il est important de comprendre que toute la chaine de valeur du secteur aurifère doit permettre de venir en aide aux populations locales de plus en plus nombreuses à s’adonner à cette activité économique et, de ce fait, de contribuer à créer des emplois et au développement des localités d’exploitation, conformément aux orientations stratégiques desdites autorités.

Le plus important pour un investisseur dans le secteur aurifère est d’avoir un cadre légal clair et une stabilité du cadre juridique et fiscal. Pour garantir une exploitation responsable et respectueuse de l’environnement, le Ministère des Mines s’engage à accompagner tous les acteurs du secteur artisanal.

La mise en œuvre de cette décision passera par l’organisation d’une campagne officielle de régularisation des artisans miniers, au cours de laquelle des Cartes d’Exploitation artisanales seront délivrées exclusivement aux populations autochtones. Les activités aurifères seront étroitement supervisées par l’Administration des Mines, et la production issue de ces unités d’exploitation sera suivie grâce à des comptoirs d’achat d’or mis en place par les opérateurs économiques du secteur, notamment la Société Equatoriale des Mines (SEM), agissant en tant que bras séculier de l’État. Cette approche vise à assurer une meilleure traçabilité de la production d’or artisanale et à faciliter le suivi de la fiscalité associée.

Clemy

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