Tout va bien entre Libreville et le Caire. Cette visite d’une forte délégation égyptienne conduite par S.E. Ahmed Bakr, plénipotentiaire de la république égyptienne chez le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, en présence de son directeur de cabinet Hugues Mbadinga Madiya le confirme encore plus. Dans sa stratégie de diversification des partenaires publics et privés, le gouvernement a choisi de multiplier les pistes. Les relations économiques et commerciales entre les deux pays devrait donc s’intensifier.

Ce jeudi 11 juillet, la délégation égyptienne venait au cabinet du premier ministre pour concrétiser les projets arrêtés lors des précédentes rencontres de haut niveau entre les deux parties.

Les représentants des ministères de l’industrie, du commerce, de l’agriculture et des infrastructures étaient présents. Rencontre pragmatique. Les deux pays ont des objectifs partagés.

Clairement,  cette rencontre c’est traduit par la manifestation de la volonté de la partie égyptienne à s’impliquer davantage dans la diversification de notre économie prôné par le président de la république, Ali Bongo Ondimba et son gouvernement. Portant sur les domaines d’importance, notamment le bois, la santé, l’industrie pharmaceutique et les infrastructures et bien d’autres. Comme l’a rappelé l’ambassadeur égyptien, ces opportunités de coopération avait déjà été évoquées lors de la visite que le chef d’État égyptien, Abdel Fattah Al Sissi avait effectué dans notre pays en août 2017, avant d’être enrichies durant le passage d’un envoyé spécial à du président égyptien à Libreville en septembre 2018. Visite au-cours de laquelle cet émissaire a eu des entretiens francs et fructueux avec le chef de l’État gabonais. Et d’un commun accord les deux personnalités décidèrent du passage à la phase active des projets arrêtés.

L’Égypte compte donc mettre un accent sur le secteur bois a assuré le plénipotentiaire égyptien. Il veut donc s’engager à acheter du bois industrialisé. Pour cause ,  notre pays a arrêté l’exportation de grumes depuis  2010. Et la coopération déjà très active en matière de santé se verra renforcée à travers une augmentation des acquis. De même dans  les domaines pharmaceutiques, des infrastructures et de la formation. Cette fois encore , julien Nkoghe Bekale encourage vivement les investisseurs à s’intéresser à notre pays. Les deux parties ont donc leurs arguments propres, et de ce dialogue équilibré , la coopération se nourrit.