Plusieurs observateurs du secteur font part de leur réserve face à l’arrivée d’un troisième opérateur de contrôle technique automobile au Gabon, qui pourtant pourrait accroitre la concurrence et le choix pour les consommateurs. En filigrane, il semble que ce soit l’expérience de la société Mayelia d’origine ivoirienne, qui comporte des incompréhensions.
L’arrivée d’un nouvel entrant serait-elle néfaste?
Rappelons, que dans ce domaine, exercent depuis plus de 20 ans, deux entreprises managées par des nationaux. Il s’agit notamment de Gabon Autosur et Autobilan. « Je suis assez sceptique et réservé sur le choix d’un troisième opérateur dans le contrôle technique automobile. Ceux existant déjà dans le pays suffisent largement pour assurer de manière effective et efficiente leurs missions. De plus, le prix le plus bas n’est pas forcément le meilleur », déclare un cadre opérant dans le secteur.
Une prise de position appuyée par le fait que l’opérateur ivoirien Mayelia présente un niveau faible d’états de service, soit deux ans seulement en Côte d’Ivoire.
Selon les compatriotes, l’arrivée d’un nouvel entrant dans le secteur « serait de nature à produire des effets négatifs sur le marché déjà impacté depuis deux ans par la covid-19. Il serait judicieux pour la tutelle, de soutenir l’existant. Autrement dit, d’accompagner les managers nationaux pour l’amélioration et la rationalisation des services inhérents à la sécurité routière. Et ce, afin de s’arrimer aux normes et standards internationaux. Plutôt que d’opter pour le complexe et le superflu, soutiennent t-ils.