Le Forum sur les compétences numériques, qui s’est tenu le 18 septembre, a rassemblé des participants de divers pays pour échanger des expériences sur l’importance des compétences numériques dans le monde professionnel. Cette journée a permis de mettre en lumière des outils numériques innovants et des solutions pratiques pour lutter contre la fracture numérique.
La première session a abordé l’impact de la transformation numérique sur l’emploi. Bien que l’automatisation menace certains postes, elle génère également de nouvelles opportunités professionnelles, nécessitant une mise à jour des compétences. M. Alberto Wenscelas MOUNGUENGUI MOUDOKI, Directeur Général de l’ANINF (Gabon), a souligné l’importance de développer des compétences techniques et générales. Il a proposé trois axes de réflexion :
Comprendre sa valeur : Chaque individu doit reconnaître et valoriser ses compétences uniques.
Renforcer les compétences générales : Les soft skills, comme la communication et l’adaptabilité, sont essentielles.
Appréhender l’écosystème professionnel : Comprendre la culture organisationnelle est crucial pour s’adapter aux évolutions du marché.
La deuxième session a mis l’accent sur la nécessité de comprendre l’offre et la demande en compétences numériques pour élaborer des politiques adaptées. Les discussions ont porté sur l’évaluation des niveaux de compétences et l’identification des lacunes. Des exemples de pays ayant réussi à évaluer leurs déficits ont été présentés, accompagnés de recommandations pour des stratégies nationales efficaces.
Quant à la session 3, elle a mis en avant des jeunes entrepreneurs présentant leurs projets numériques. Ces initiatives illustrent comment des solutions innovantes peuvent améliorer les compétences numériques dans les pays en développement. Les intervenants ont discuté des défis rencontrés et des stratégies pour surmonter ces obstacles, tout en mettant en avant le rôle des jeunes dans le futur numérique.
La dernière session a abordé les préoccupations croissantes concernant la cybersécurité et la désinformation. Les participants ont échangé sur les risques liés aux technologies numériques et sur la nécessité de politiques fortes pour protéger les citoyens. L’importance de sensibiliser le public aux bonnes pratiques en matière de cybersécurité a été soulignée.
À l’issue des discussions, plusieurs recommandations ont émergé :
Renforcer les capacités d’évaluation des compétences numériques : Créer des outils nationaux pour identifier et combler les lacunes en compétences.
Collaborer avec des acteurs internationaux : Échanger des bonnes pratiques et des données entre pays pour améliorer les politiques numériques.
Adapter les stratégies aux besoins locaux : S’inspirer des succès d’autres pays tout en tenant compte des spécificités nationales.
Soutenir l’innovation numérique locale : Mettre en place des programmes de financement pour encourager les jeunes entrepreneurs.
Renforcer l’éducation numérique : Développer des formations adaptées, notamment en cybersécurité, pour sensibiliser les jeunes.
Créer un cadre réglementaire robuste : Établir des politiques claires pour réguler les contenus en ligne et lutter contre la désinformation.
Promouvoir la collaboration internationale : Développer des normes mondiales pour faire face aux menaces numériques communes.
En définitive, le Forum sur les compétences numériques a non seulement mis en avant les défis actuels, mais a également ouvert la voie à des solutions concrètes pour favoriser l’inclusion numérique. Les échanges fructueux entre les participants soulignent l’importance d’une coopération mondiale pour naviguer dans ce paysage numérique en constante évolution.
Edouard Dure