Le Gabon a pris part à l’édition 2022 du Forum Afrique du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) sous le thème « L’Afrique entre défis et opportunités » qui s’est tenu le 23 juin à Paris pour diagnostiquer les voies à suivre pour arriver au développement et à l’industrialisation du continent. Organisée par le CIAN et l’Opinion, l’événement a permis de réunir des hommes d’affaires essentiellement français et quelques délégations de haut niveau des acteurs économiques africains.
Prenant la parole à une table ronde spéciale Gabon, Alain Claude Bilie By Nze Ministre de l’Energie, a déclaré que le Continent doit s’industrialiser et l’énergie est à la base de toute évolution. Il ne peut y avoir aucun développement, aucune industrialisation aucune croissance, sans énergie . Elle se doit d’être propre, suffisante, et compétitive.
Selon le ministre gabonais de l’énergie, le Gabon se doit de couvrir l’ensemble de ses besoins énergétiques par une offre abondante, accessible à tous à moindre coût, respectueuse de l’environnement et connectée au marché de la sous-région d’Afrique centrale.
Dans la veine de la volonté des Plus Hautes Autorités en tête desquelles, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, plusieurs reformes dans ce secteur ont été engagées.
« La 1ere a été de libéraliser le secteur avec l’ouverture à la concurrence dans tous les segments : production, transport et distribution, mais ouverture également des sources de production qui constituent notre mix énergétique », a déclaré Alain Claude Bilie By Nze.
« Dans ce sens, notre potentiel en ressources hydrauliques nous conduit à privilégier l’hydroélectricité tout en mettant en valeur nos ressources gazières dans la production d’une énergie suffisante et propre.
Le solaire nous permettra de compléter cette offre tout en nous donnant l’opportunité d’apporter des solutions aux ménages situés dans des zones éloignées du réseau public.
Tous ces segments nécessitent des investissements pour lesquels nous sollicitons la contribution des entreprises françaises », a-t-il ajouté.
Le membre du gouvernement a ensuite fait savoir que certains projets en cours de réalisation dans l’hydroélectricité bénéficient de l’accompagnement de structures françaises telles que MERIDIAM et ERANOV. L’Etat gabonais ambitionne d’aller plus loin et attirer d’autres investisseurs.
« On peut par ailleurs imaginer que des industriels ou des miniers accompagnent le mouvement dans le financement de lignes de transport de l’énergie par exemple… », a-t-il conclu.
Composée du ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics privés, en charge de l’amélioration de l’environnement des affaires, Hugues Mbadinga, d’Alain Claude Bilie By Nze de l’Energie et d’Yves Fernand Manfoumbi du Commerce ; la délégation gabonaise a défendu «une vision ambitieuse, positive et dynamique de développement du Gabon, une terre d’opportunités car disposant de nombreux atouts pour les investisseurs», du CIAN, avec les contributions admirables du Conseiller du Président de la République, Emmanuel Lerouel, l’Administrateur Directeur Général de Comilog, Leo Paul Batolo et de l’Administrateur Directeur Général du FGIS, Akim Daouda.