La mairie paie elle aussi un lourd tribu de ces escrocs. Le manque à gagner. L’image de l’institution ternie.
Hier lundi 16 décembre 2019, l’inspection générale municipale sous la houlette de son patron Armand Dagraca a mis la main sur trois suspects se définissant comme agent de la société Net-Gabon, qui opéraient dans l’anti vectoriel.
Leur mode opératoire est orienté vers des petits commerces, des bistrots, et Snack bar. Après donc un repérage des zones dans différents quartiers de la capitale, ils imposaient leurs services en brandissant des faux documents qui ne reposaient sur aucune base juridique ou légale.
Pour mesurer l’importance de cette arnaque, des taxes de 5000fca et plus selon la dimension du commerce étaient perçues. Avec une dizaine de commerce jour par exemple, le butin quotidien atteignait environs 50.000 fcfa A multiplier par le nombre d’équipe sur le terrain. On peut imaginer la cagnotte…
Le chef de fil, sieur Mathieu Boussougou reconnu déjà dans de telle manigance ne semble pas se décourager. Ses trois comparses quant à eux sont aujourd’hui hors d’état de nuire. Quelques temps de répit donc pour leurs victimes. Si telle est qu’une société doit exister il faudrait qu’elle se conforme aux dispositions légale et lois en vigueurs. Dans le cas contraire le responsable verra sa structure pure et simplement sanctionnée.
Clémy