L’événement politique de lundi prochain au Gabon, est à n’en point douter la cérémonie d’investiture du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), à la présidentielle d’août 2023. Elle sera suivie de la publication par voie de presse, des listes des colistiers aux locales et les investitures des candidats aux élections législatives pour le compte de cette formation politique.
Si l’événement en lui-même est un menu fretin auquel sont habitués les militants, celui-ci sera décisif au regard de la valse de tribulations qui secoue le premier siège du deuxième arrondissement de la commune de Libreville.
On peut le dire tout net. Certains militants de cette partie du deuxième arrondissement ont commencé à jouer des sons discordants sur les orientations visant à accompagner le Distingué Camarade Président dans cette nouvelle course qui tend à l’horizon.
Aiguisés uniquement par l’envie quasi-maladive de postes, ces militants – inconnus des autochtones de cette circonscription politique – n’hésitent pas à semer la division dans un arrondissement pourtant réputé pour ses valeurs traditionnelles et l’unité de ses filles et fils.
Cette division somme toute néfaste pour la cohésion des enfants de l’arrondissement, répond au besoin de certains de devenir Khalif à la place du Khalif. De leurs bouches ne sortent que deux questions : « Qui le parti investira-t-il pour les législatives ? », « qui sera le nouveau député du siège ? ». Ces agissements égoïstes
qui auraient pu se faire dans le cocon du parti ont fini par s’étaler sur la place publique. La conséquence de ce qui précède est donc très claire : il y a quelque chose de pourri dans le premier siège du deuxième arrondissement. De nouveaux visages venus d’où on ne sait, convoitent avidement le poste occupé jusqu’à présent par Aurélien NTOUTOUME MEBIAME, fils de Nkembo et ancien ministre.
Une entreprise qualifiée de « hasardeuse » par ceux qui connaissent bien l’honorable NTOUTOUME MEBIAME.
L’homme a été particulièrement élu député par deux fois dans sa circonscription. On y apprécie sa défense constante et sincère des intérêts de la population.
« Aucun des autres candidats ne parle comme lui du 1er siège. Il le connaît, il en est issu. » Pacôme Bibang, 62 ans, retraité, est un farouche partisan d’ Aurélien NTOUTOUME MEBIAME. Beaucoup comme lui ont été convaincus par son travail infatigable pour l’amélioration des conditions de vie de la population de sa circonscription. Ses actions sont innombrables: formations des jeunes dans plusieurs métiers, distributions des kits scolaires aux jeunes apprenants, aides multiformes aux familles les plus vulnérables sans omettre son engagement à soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs, etc…
Pour une part écrasante de la population, seul Aurélien NTOUTOUME MEBIAME est capable de transmettre le message du Chef de l’État de façon claire, limpide, séduisante et convaincante. Les bas fonds de Nkembo, l’honorable NTOUTOUME MEBIAME y est habitué. Il ne craint rien du tout. Car capable de troquer les beaux costumes des grands jours et événements à l’Assemblée Nationale pour des tenues ordinaires, pour être en parfaite intelligence avec les populations visitées.
Un véritable rassembleur, mettant en musique la politique de proximité prônée par le Chef de l’État. Sa popularité s’explique par le fait qu’il a compris tous les enjeux du message de paix, de concorde civile, de cohésion, d’unité, de rassemblement derrière le Chef de l’Exécutif gabonais, de ‘’vivre-ensemble’’ dans la fraternité.
Des qualités qui manquent vraisemblablement à ces nouveaux venus, dont le seul but est d’arriver au sommet sans gravir les échelons. Et pour ce faire, ils ne sont pas avares de mensonges et de fausses promesses, comme celle par exemple de parvenir à faire enrôler plus de mille électeurs dans le siège. Mais en réalité, de la poudre de perlimpinpin pour tous ceux qui oublient que tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute.
Si la guerre à fleuret moucheté à laquelle se livrent ces militants à la provenance inconnue est sur le point de porter atteinte la cohésion du parti dans le deuxième arrondissement, l’honorable Aurélien NTOUTOUME MEBIAME de son côté garde le cap. Pour lui, faire la volonté du DCP est sa priorité : « tout ce que je fais c’est pour la réélection du DCP, si il me réinvesti, je vais m’aligner. Au cas contraire, je vais soutenir celui qui sera investi par lui », répète-t-il à ses proches.
Jean 1er