Dans un communiqué ferme, du 9 décembre 2024, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a dénoncé une montée inquiétante des discours diffamatoires, injurieux et incitant à la violence contre les institutions de la République, notamment la Présidence et le Chef de l’État. Ces propos principalement diffusées sur les réseaux sociaux, sont attribuées à des militants exilés à l’étranger, principalement en France, et soutenus par des complices présents sur le territoire national.
Ces discours, qualifiés de dangereux par le Ministre, sont perçus comme une menace directe contre l’unité nationale et le vivre-ensemble. « Notre pays ne peut tolérer que des attaques répétées portent atteinte au prestige et à l’image de nos institutions », a-t-il déclaré.
Le gouvernement affirme son attachement au respect des conventions internationales et des accords de coopération judiciaire, rappelant que des mécanismes existent pour lutter contre ces pratiques, y compris dans les pays où se trouvent les auteurs de ces discours.
Conformément aux dispositions du Code de Procédure Pénale et sur la base des articles 88 et 157 du Code Pénal, des instructions ont été données au Procureur de la République pour engager des poursuites individuelles. Ces actions viseront à traduire en justice les responsables identifiés. En outre, les autorités judiciaires des pays où ces activistes résidents seront directement saisies pour une coopération renforcée.
En toile de fond, cette initiative est aussi un appel à la responsabilité des citoyens, tant au Gabon qu’à l’étranger. « Il est essentiel de préserver notre cohésion sociale et de défendre nos institutions contre des campagnes de diffamation nuisibles », a conclu le Ministre.
Avec cette déclaration le Ministre de la justice marque un nouveau pas, dans la lutte contre les dérives numériques et les atteintes à la souveraineté nationale. Reste à voir comment ces mesures seront mises en œuvre et perçues dans un contexte où les libertés d’expression et de critique sont souvent débattues.
Edouard Dure