La mairie de Libreville a interrompu le contrat qui la connecte à l’entreprise Jeta groupe, signé avec l’ancien maire de Libreville Eugène Mba, pour des travaux de curage des caniveaux en zones inondables et bassins-versants non considérées par l’Etat.
Depuis le 20 mai sur le terrain pour des travaux de curage des caniveaux en zones inondables et bassins-versants non considérées par l’Etat, l’entreprise Jeta groupe qui est censéd organiser les travaux sur une période de 2 ans, dans les 6 arrondissements de Libreville, n’ira pas au bout de ce projet. Le contrat signé avec la mairie de Libreville sous l’ère du maire démissionnaire, Eugène Mba a été arrêté. D’après, le site Kongossa news qui a annoncé cette nouvelle au petit matin du 31 juillet, la nouvelle est de la directrice de Jeta groupe. «La mairie nous a envoyé un document pour suspendre les travaux. C’est donc sur la base de celui-ci que nous avons suspendu les contrats de travail des employés», a-t-elle informé à nos confrères.
Toutefois, si les « malheurs » d’Eugène Mba ont entamé avec la bizarrerie de 337,9 millions de FCFA qui auraient été décaissés au profit de Jeta groupe pour des travaux pas encore entamés, à la période du décaissement, les employés de Jeta groupe réclameraient 2 mois de salaires non payer à leur employeur qui pour sa part, patiente que la mairie de Libreville respecte sa part du contrat.
La directrice en charge de administration et des finances de la mairie de Libreville qui aurait d’autres part, été retenue pour le paiement de la prestation, n’aurait jusqu’à présent, donné aucune nouvelle favorable. Ce qui a suscité l’ire des employés de Jeta groupe le 26 juillet. «Très remontés, les agents nous ont séquestré moi, le directeur des ressources humaines et la directrice administrative et financière jusqu’à 23 heures. N’eut été l’intervention des agents de la police judiciaire, l’irréparable aurait pu être commis», a-t-elle fait comprendre.
Jugeant cette situation incontrôlable avec les employés, la directrice de Jeta groupe promet que la direction générale de l’entreprise s’efforce à reprendre le travail pour échapper au pire. «Nous souhaitons vraiment que le problème soit réglé avec la mairie afin que nous procédions au paiement des employés», a-t-elle énoncée. Pourtant, les raisons de cette suspension restent pour l’heure injustifiée
dans la mesure où le maire démissionnaire de Libreville ne s’est jamais prononcé sur le supposé décaissement des 337,9 millions de francs CFA dont une partie est demandée par l’entreprise à qui cet argent revient de droit, cette situation pousse à se poser la question de savoir si l’argent avait belle et bien été détourné.
Molia L.