La flambée des prix des produits de première nécessité met en lumière une réalité inquiétante pour de nombreux gabonais. Entre les prix de la baguette, du kilo de riz, du poisson, des pâtes, des légumes et du lait pour enfants, les dépenses quotidiennes deviennent un véritable casse-tête financier. À cela s’ajoutent les coûts des loyers, avec une explosion des prix des transports, qui, dans certains cas, ont doublé voir triplé.
Cette situation engendre une inquiétude croissante parmi les familles gabonaise. Chaque passage en caisse devient une épreuve, et l’écart entre les revenus et les dépenses se creuse.
Les familles doivent jongler avec des budgets de plus en plus serrés, alors que les augmentations salariales ne suivent pas le rythme de l’inflation. Ce déséquilibre menace la stabilité financière des foyers et soulève des questions sur la justice économique.
Il est donc impératif que les politiques publiques s’attaquent directement aux causes de cette crise en mettant en place des solutions efficaces et équitables. La politique doit répondre aux attentes des citoyens par une gestion transparente et juste des enjeux économiques. Seule une réponse rapide et ciblée pourra restaurer la confiance et alléger le fardeau financier des familles, qui se trouvent chaque jour davantage en difficulté.
Edouard Dure
