Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) traverse une crise sans précédent à Fougamou. Le 6 décembre 2025, plus de 1 125 militants et statutaires ont claqué la porte. Un séisme politique qui a ébranlé les fondations du parti, autrefois puissant dans la région de Tsamba Magotsi.
Le point de rupture ? La démission rétentissante de Guy Bertrand Mapangou, figure emblématique et chef de file local du PDG. Son départ a entraîné une cascade de désistements, mettant à nu les profondes frustrations des militants.
Les structures locales du PDG sont en lambeaux : comités, sections, et même le bureau politique sont touchés. Pire encore, Jean Dieki, secrétaire départemental, reste introuvable. Certains parlent d’un abandon pur et simple face à l’ampleur de la crise.
Les échos de cette débandade dépassent Fougamou. À Mandji et Ndolou, la contestation monte. Les désertions se multiplient et laissent présager une nouvelle vague de départs massifs.
Face à ce désaveu généralisé, le PDG peut-il se relever ? À Fougamou, les militants ont déjà tranché. Le signal est clair : le temps des slogans et des promesses creuses est révolu.
C’est donc dire que la saignée est là, et rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Clemy