Conformement aux décisions gouvernementales prises face à la crise sanitaire de la Covid-19 qui frappe notre pays, un confinement total du Grand Libreville s’est fait dès le dimanche 12 avril 2020. En adéquation avec ce confinement, d’autres mesures telles que la restriction des déplacements ont été prises. Ainsi, tout déplacement libre oblige la présentation d’un laissez-passer.
Seulement, il semblerait qu’un non-respect des mécanismes d’attribution de ces documents se ferait au sein de nombreux secteurs dits primordiaux, à l’exemple du ministère de la santé. Où aurait-on appris que l’inspection générale se serait lancée à la chasse des personnes responsables de cette mafia.
Pour l’occtroyement des laissez-passer au secteur privé, le cas de la santé, ces agents passent par leur tutelle qui recense la liste et l’envoie au ministère de l’Intérieur et de la défense pour que ces derniers puissent apposer leurs signatures.
Sauf que , c’est avec difficulté que plusieurs agents des structures de santé privées se voient attribués leurs laissez-passer.
Le traitement des demandes entre les agents publics et les agents privés seraient largement inéquitable bien que disposant des autorisations nécessaires à l’exercice de leurs activités et bien évidemment reconnus comme essentiels dans cette crise sanitaire qui exige portant une union des forces.
De nombreux agents du secteur privé sont encore en attente de l’obtention du laissez-passer à un jour avant la fin du confinement total décrété pour deux semaines.
Toute chose qui laisse à comprendre qu’il y’a deux poids et deux mesures et qui suscite des interrogations d’autant plus, certaines personnes n’étant pas dans les secteurs dits essentiels se retrouvent avec des laissez-passer à leur disposition gabonais ou étrangers soient-ils.
Il serait donc judicieux que les responsables de la délivrance des laissez-passer s’arriment au respect des critères, à la transparence et à la rigueur dans la distribution de ces documents. Qui sont édités pour les services essentiels et distribués de façon non marchandes. Car cette crise sanitaire est l’affaire de tous et c’est tous ensemble que l’on mène le combat !
Jean 1er