Alors que certains voient les nouvelles mesures de lutte contre la covid-19 annoncées le 27 octobre 2021 par le gouvernement comme une manière insidieuse d’imposer la vaccination, il n’en est rien, a rassuré Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la Présidence de la République, lors d’une conférence de presse.
Alors que des voix s’élèvent pour dire non à la vaccination obligatoire pour tous contre la Covid-19, mercredi 17 novembre dernier, Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la Présidence de la République, a rassuré le cap du gouvernement, « l’acte de vaccination est volontaire », a-t-il indiqué face à la presse. Selon lui, les mesures censées entrer en vigueur dès le 15 décembre 2021, ne visent rien d’autre que la protection des populations.
Là encore, si certains pensent qu’il est possible que par cette réponse le gouvernement souhaite éviter de braquer les réticents au vaccin, au moment où les syndicats et la société civile appellent à une journée ville morte le 15 décembre prochain, le communicant de la Présidence de la République s’est voulu sans ambiguïté.
» la démonstration qui est faite aujourd’hui par les scientifiques est que la vaccination reste le seul moyen de préserver la santé des populations. Aujourd’hui, on a une offre de vaccination qui est au plus proche des populations, on a des unités mobiles qui vont vers les populations, on a tout un travail de vulgarisation sur la vaccination et on a des engagements qui sont tenus par l’Etat. On a quasiment mis 10 milliards sur la table pour pouvoir s’assurer qu’on ait assez de doses de vaccins pour protéger les populations et qu’on puisse arriver à un retour à la vie quasi normale. », a ajouté Jessye Ella Ekogha.
Aucun doute qu’il a déjà trouver une oreille attentive au niveau d’une partie de la population. Il faut maintenant atteindre les plus réticents via des campagnes de sensibilisations médiatiques pour arriver à l’immunité collective tant souhaitée.
