Chaque année, nous constatons encore plus, que Libreville figure parmi les villes les plus chères du globe. Éclairage.
La hausse des prix observée au premier semestre de l’année en cours, évaluée par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) des ménages affiche un rapport de 1,6% en moyenne annuelle contre 0,9% sur la même période en 2020.
Les prix ont connu une augmentation de 1,7% contre 0,9% en mars 2020.
De nombreux facteurs peuvent expliquer l’inflation constatée en fin mars 2021.
– L’extension des coûts des transports (+8,5%) du aux mesures gouvernementales afin de lutter contre la propagation de la covid-19 (limitation du nombre de places dans les taxis, taxi-bus).
– L’augmentation des coûts d’hébergement, eau, électricité, gaz (+0,5) comprenant l’arrêt des mesures gouvernementales pour aider les ménages économiquement faibles et les entreprises en cette période de crise sanitaire.
– La hausse des prix des postes, c’est-à-dire les meubles et articles de ménage (+2,2%), boissons alcoolisées et tabacs (+0,7%), biens et services divers (+0,7%), suite à l’allongement de la durée du couvre feu, fermeture partielle des bars et restaurants, etc.
– L’élévation des prix des denrées alimentaires, poissons et autres produits séchés où fumés (+10%°) et poissons frais (+6%) du aux mesures prises par le gouvernement.
Par contre, on constate un retrait des coûts dans les postes « articles habillement et chaussures » (-0,5%) et « santé » (-1,3%).
L’étude par département délaisse un relèvement des coûts dans les départements primaires (+2,4%) et tertiaires (+2,9%) à l’inverse du secteur secondaire qui annonce une orientation accapareur (-0,2%). En termes de constance, la hausse des prix constatée comprend les biens de consommation durables (+0,6%) et des services (+2,9%).
Concernant l’inflation cachée, les compressions inflationnistes découlent absolument des produits frais (+2,5%).
Pour finir, l’augmentation des prix est d’origine locale (+2,0%), qu’ importée (+0,6%).
Wilissen