La résolution du conflit homme éléphant est un défis que se sont fixé les plus hautes autorités de l’État. C’est en ce sens qu’un accord technique et scientifique impliquant l’Agence National des Parcs Nationaux (ANPN) et l’Entreprise Olam Palm Gabon a été signé ce 27 juin 2022 au siège social des parcs nationaux.
Dans le but de trouver des solutions franches à ce conflit et créer un cadre de coexistence pacifique entre l’homme et l’éléphant, les deux entités étatiques ont signé un partenariat à la hauteur de 160 millions de FCFA.
Pour ce faire, une étude scientifique combinant plusieurs techniques notamment celles-ci à la génétique, aux colliers GPS et aux pièges photographiques sera réalisée sur une période de 3ans afin de mieux cerner l’écologie des éléphants vivant entre forêts et zones agricoles.
A cet effet, cette opération de recensement se fera via les méthodes précitées dans les provinces de la Ngounié et du Moyen Ogooue dans l’optique d’identifier, tout d’abord, les éléphants qui font irruption dans les plantations. Ensuite, il s’agira d’étudier leurs déplacements pour anticiper leurs comportements. Ce qui, des lors, permettra d’optimiser les mesures de préventions des conflits.
Depuis de nombreuses années déjà, les pachydermes n’hésitent pas à dévaster les plantations villageoises et les zones agro-industrielles, ce qui constitue de lourdes pertes aussi bien pour les populations que pour l’État gabonais.
Par ailleurs, Olam Palm Gabon par l’entremise de son modèle de développement a permis de conserver plus de 60% des terres allouées par le gouvernement, ce qui se situe à près de 130.000 hectares de forêts et savanes.
Ont pris part a cette rencontre, Messieurs Auguste Roger BIBAYE et Christian TCHEMABAMBELA respectivement président du comité de gestion et secrétaire exécutif de l’ANPN; Aussi, les vice-presidents du groupe Olam Gabriel NTOUGOU et Quentin MEUNIER.
Selon une étude récente de l’agence gabonaise des parcs nationaux et ses partenaires, on estime à 95.000 le nombre d’éléphants au Gabon. De plus, il faut dire que ces animaux protégés sont nécessaires pour les écosystèmes forestiers naturels.
Wilfried ALLOGO
