Le démarrage des travaux de la « Concertation politique », censé débuter mardi 14 février afin d’aboutir à des élections générales apaisées, a été retardé en raison d’un imbroglio autour de la liste comprenant les représentants de l’opposition, a-t-on appris auprès du ministre de l’Intérieur.
« Les travaux n’ont pas démarré pour cause, à l’issue de l’adresse du Président de la République Chef de l’État, devant l’ensemble de la classe politique nationale, la communication qui a suivi, celle du Premier ministre a indiqué que pour le démarrage des travaux proprement dits les deux camps politiques Majorité et Opposition devaient déposer auprès du Ministre de l’Intérieur au plus tard mardi 14 février la liste de leur 30 représentants. Il se trouve que certains partis de l’opposition ont jugé ce quota insuffisant et donc leur préoccupation a été portée auprès du chef de l’État qui, soucieux d’une participation plus incluse a porté le nombre de représentants de 30 à 40. Ainsi nous avons reçu une liste consensuelle de la majorité et de nombreuses listes de l’opposition. Ainsi le chef de l’État a t-il accordé un délai supplémentaire à l’opposition afin qu’elle fasse parvenir au Ministre de l’Intérieur une liste consensuelle… L’opposition a jusqu’à demain (mercredi) à 12 heures pour, soit nous faire parvenir une liste consensuelle, soit maintenir les listes éparses déposées ce jour », a déclaré Lambert Noël Matha.
La Concertation politique, inaugurée solennellement le 13 février par le chef de l’Etat, devait débuter mardi et lancer le compte à rebours pour des élections générales apaisées, prévues en août 2023.
Mais les discussions, qui devaient commencées mardi, achoppent sur la question du manque d’entente de l’opposition et le fait que certains opposants se considèrent supérieurs à d’autres.
Jean 1er