CNEPC/ Retour des vieux démons : Le permis de conduire en danger

Des agents véreux refont surface au Centre National d’Examen de Permis de Conduire. Après des années de réformes, les malversations renaissent. La commercialisation du permis semble avoir repris, mettant en péril la sécurité routière.

Depuis l’arrivée de la nouvelle directrice par intérim du Centre, de nombreux agents non alignés avec elle sont écartés, tandis que certains individus ayant un passé douteux occupent des postes stratégiques. Comment expliquer de telles mutations en moins de deux semaines ? Les questions fusent, l’inquiétude grandit.

Des démarcheurs notoires, comme P.C., qui avaient été écartés, sont de nouveau en poste, renforçant la suspicion et le chaos.  » l est impensable qu’un système informatique, aussi important, soit entre les mains de personnes soupçonnées de malversations.Cela entraîne un risque accru pour la population.et les automobilistes  » Explique un agent du centre.

Les prix des permis s’envolent : 1.000.000 FCFA pour un permis de toutes catégories, 150.000 FCFA pour le permis B. Les vrais faux permis inondent le marché, compromettant la légitimité et l’intégrité du système de transport.

Des conducteurs non qualifiés prennent le volant, mettant ainsi en danger la vie d’innocents. Les accidents graves, voire mortels, pourraient devenir une triste réalité si cette situation perdure.

Il est urgent que la tutelle et les hautes autorités prennent conscience de cette dérive. La maison du permis ne doit pas retomber dans la gadoue d’antan. La sécurité routière et l’intégrité du système exigent une vigilance sans faille.

Pour protéger nos routes et nos vies, des mesures doivent être prises immédiatement. Les promesses de réformes ne suffisent plus. Il est temps d’agir pour mettre fin à cette situation alarmante.

Clemy

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