Sachant que le paludisme tue tous les jours et l’Ebola menace de décimer les populations , il était temps de trouver des pistes. Le lancement des activités du Cermel s’inscrit encore plus dans cette dynamique.
Ce fruit du partenariat entre la fondation Albert Schweitzer et les Universités de Tulingen en Allemagne et de Vienne en Autruche a pour enjeux la recherche médicale et la participation à la conception des vaccins contre le paludisme ou l’Ebola.
Le 4 octobre dernier, Hugues Mbadinga Madiya a pris part au nom du chef du gouvernement empêché, au lancement des activités de recherche de ce Centre de Recherches Médicales de Lambaréné ( Cermel). Le programme est ambitieux. Il concrétise la vision du Gabon des services dans le domaine de la recherche médicale.
Dans les faits. Le centre a à son actif plus de 50 publications scientifiques, 120 essais cliniques et il emplois plus de 200 personnes. En 2013 déjà, les chercheurs du centre présentaient leurs travaux qui affichaient un réel optimisme aux yeux de la communauté scientifique en Tanzanie à Dare Salam. Les tests de vaccination pratiqués sur les enfants ont montré une réduction de 50% des atteintes paludiques. Et le laboratoire britannique GSK avait pour objectif d’aboutir plus tard les tests de phase 3 , au terme desquels une commercialisation devrait être envisageable. Outre le paludisme les microscopes observent aussi les bactéries et virus responsables de la tuberculose, la filariose, la bilharziose, les helminthes intestinales ou encore le VIH et Ebola.
Enfin ce n’est pas la moindre de ses ambitions, le Cermel assure son rôle de formateur. Les jeunes médecins venus de différent coin de la planète vont participer cette année aux recherches et aux soins. C’est un véritable pôle d’excellence. Le directeur de cabinet civile du premier ministre, Hugues Mbadinga Madiya le crois sans aucun doute que ce pôle d’excellence doit le rester.
Clemy
Please follow and like us:
