Ces deux dernières semaines, le procureur de la République, André Patrick Roponat est victime d’une cabale dans les réseaux sociaux et certains médias. Les allégations portent sur une soit disant procédure légale foulée au pied au cours de laquelle le directeur des enquêtes aurait invraisemblablement devant les enquêteurs et les journalistes demandé à compter les numéraires saisis lors de la perquisition du domicile de l’ancien directeur de cabinet de Nourredin Bongo à l’époque CGAP à son Bureau. Des accusations sans fondement qui posent la sempiternelle question du rapport entre le devoir d’informer et celui d’inventer.
Ces allégations contre le patron du parquet sont consternantes et fortement contestées dans tous les milieux. Et des interrogations se posent ici et là ?
Quel est le but des responsables de ces allégations ? Déstabilisateur, nuisance, chantage…? Devrions nous les croire sur des simples écrits ou leur demander de fournir les preuves de ceux qu’ils avancent ?
Revenons à l’essentiel. Selon certaines sources, le procureur de la République André Patrick ROPONAT n’avait jamais compté les numéraires .Ce sont les agents qui le faisaient sous sa surveillance et le procès verbal initial disponible aux bureaux des enquêteurs en fait foi. En plus, les fonds ont bel et bien été réceptionnés par le juge d’instruction en charge du dossier et répertoriés comme l’exigent les règles de procédure.
Une information qui devrait mettre un terme aux allégations portées contre André Patrick Roponat qui se distingue par son courage, son franc parlé, sa détermination ainsi que sa sagesse. Des valeurs grâce auxquelles il solutionne les affaires soumises à son appréciation, en application et au respect de la loi rien que la loi.
Homme d’honneur et rigoureux dans le travail, il s’est engagé lors de sa prise de fonction de bien et loyalement remplir ses missions, d’observer les devoirs et la réserve qu’elle lui impose. Un serment auquel il ne déroge pas.
Au quotidien, il est aussi bien un exemple pour ses collaborateurs que pour les usagers. Homme de cœur et d’actions , il est connu pour sa disponibilité au travail oubliant parfois sa tenue de père de famille. Qui serait donc prêt à admettre de telles allégations dans les réseaux sociaux, d’autant plus que chacun aurait connu un cas similaire d’un parent , un ami, une personnalité publique accusé à tort, vilipendé via Facebook ou par média inter posé.
Aussi , sans prétention aucune, selon notre système judiciaire la responsabilité de la charge de la preuve incombe à l’accusateur, et donc plutôt que de porter atteinte à l’intégrité de cette personnalité , ses accusateurs devraient s’atteler à fournir des preuves de leurs écrits…à leurs risques et périls.
De nos jours les réseaux sociaux ou certains médias sont devenus une vraie foire d’empoigne. Tous les coups sont permis mais peu importe les informations distillées , pourvu que le massage soit publié. Dans cette méthodologie hautement préjudiciable , la responsabilité de ces faiseurs d’opinions est complète et lourde. Et dans le cas d’espèce, l’affaire dépasse de très loin simplement la diffamation mais d’une atteinte au droit pénal… Attention !
Ethan De Sillon