En musique, toutes les destinations sont belles. Pour Alain Memiaghe rien n’est jamais figé dans les albums. Des mélodies et des textes capables de voyager dans les musiques traditionnelles et tradi-modernes. Ses chansons ne connaissent aucune frontière…
Ginews : Qui est Alain Memiaghe et quelles ont été vos motivations premières dans la musique ?
Alain Memiaghe : Je suis Alain Memiaghe natif du canton ntang-louli plus précisément d’Ebandack village situé à 48 km de la ville de Makokou. Alors déjà je commence à chanter vers les années 90 une idée de ma grande sœur Jeanne Mbie qui voulait absolument organiser des soirées de Gaulle à son bar de lalala Dakar histoire de faire connaître son affaire aux ressortissants de makokou. Alors vu que je chantais très bien, les cadres de makokou ont proposés d’organiser ça à la mairie du 5ème arrondissement. Je crois que c’est à partir de cet instant que la réputation à commencé. En 1998 je suis contacté par une association (CRP) qui me sollicitait de faire la promotion du Gaulle en réalisant les k7 et les CD dans un studio alors j’ai accepté de là on a sorti le vole 1 je pense que c’est là qu’on a pris l’en vole.
Vôtre playlist et les artistes qui vous ont marqué ?
Le Gaulle tourne sans arrêt jusqu’à présent, je n’ai lancé la tradi-moderne qu’en 2012 et là aussi ça frappe fort donc du coup on est dans un style non stop. Les artistes dans mon style, il n’en a pas eu assez. C’est à dire faire en même temps la traditionnelle et la tradi-moderne. Mais j’avais des artistes que j’aimais beaucoup comme PC Nzeng et Pépé Nze qui avaient de l’inspiration très attirante.
Le prochain Album ?
Je viens de sortir un six titres en 2020. Je n’ai pas encore fais de promotion. La pandémie est en majeure partie responsable mais les difficultés financières en font également partie
Comment conciliez vous votre vie d’artiste, de famille et de travail ?
Pas facile, mais tout est question d’organisation. Par exemple si je dois chanter, ma famille sait à quoi s’en tenir. Mais au boulot, c’est autre chose. Pour me déplacer je prend une permission. Et si on refuse… J’improviserai
Et demain ?
Je vais continuer sur la même lancée. Et cette fois, je me suis mis avec des jeunes râpeuses. C’est cela la diversité musicale… On verra ce que ça va donner.
Propos recueillis par Jean 1er