Le Gabon a été plébiscité pour son travail de qualité et élu à la vice présidence de l’intersyndicale des pharmaciens d’Afrique ( ISPHARMA ) pour 3 ans.
En effet, du 1er au 4 juin à Dakar au Sénégal, le Gabon a participé à la 22e édition du Forum Pharmaceutique International, un événement d’envergure réunissant des acteurs clés de l’industrie pharmaceutique en Afrique. Au cours de ce forum, les syndicats professionnels membres de l’ISPHARMA réunis en assemblée générale ont procédé au renouvellement des membres du bureau. Lequel a porté le bureau national du syndicat des pharmaciens du Gabon ( SYPHARGA ) à travers sa présidente le Dr Itou y Maganga Sandrine au poste de vice président pour un mandat de 3 ans.
Cette édition sous le thème “la souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique: défis et opportunités” a réuni plus de 1 500 professionnels de la santé, des institutions & corporations professionnelles, des règlementaires, des industriels, des grossistes-répartiteurs, des centrales d’achats, des officinaux de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, sans oublier la programmation de communications scientifiques, de tables-rondes, de conférences thématiques, des symposiums, de rencontres B2B, de sessions de formation continue et un espace d’exposition de plus de 2000m².
L’occasion pour ces experts de présenter, puis d’échanger sur la situation du secteur pharmaceutique dans chacun de leur pays. Mais aussi de partager leurs expériences autour du médicament, du dispositif médical, de la pharmacie en général en vue de consolider la mise en œuvre de la stratégie africaine de développement de l’industrie pharmaceutique.
Pour l’ISPHARMA deux préoccupations essentielles sont à retenir. La révision du modèle économique de l’officine pharmaceutique par la valorisation de l’acte pharmaceutique et la réflexion sur la mise en œuvre de l’e-pharmacie par la digitalisation des services. Une autre préoccupation a été abordée et pas des moindres, celle de la situation des tiers payant dans les différents pays. Dans ce sens l’assemblée s’est réjouit du développement de la politique du tiers payant au travers des assurances maladies obligatoires ou privées pour l’accessibilité au médicament mais elle a fustigé le comportement de ces derniers qui ont des difficultés pour s’acquitter de leurs charges. Une situation qui met en mal la chaîne du médicament et dont inéluctablement va se répercuter chez le consommateur.
Des recommandations ont donc été formulées au terme de ce rendez-vous de l’excellence.
Et un document a été produit et envoyé aux décideurs politiques des différents pays membres.
Clemy
