De la gare routière en passant par Rio, la Cité de la Caisse ou encore Nzeng Ayong , le constat est amère. En effet, des montagnes d’ordures abondent depuis plusieurs mois déjà les artères de la capitale Gabonaise. Les rues sont jonchées de poubelles, de déchets, et des eaux usées qui dégagent des odeurs nauséabondes, pouvant ainsi causer des maladies telles que des infections pulmonaires, des démangeaisons et autres infections. Les regards sont fixés vers la mairie de Libreville, qui depuis bel lurette, ne parvient toujours pas à lutter contre ce phénomène qui pourrit les rues et ruelles de la capitale du pays .
Le ministre de l’intérieur, Lambert Noel MATHA avait pourtant donner la charge, aux mairies des arrondissements, du ramassage et collecte d’ordures, après le départ précoce de la société Averda . Un mot d’ordre qui n’a cependant pas eu l’effet escompté, car l’insalubrité demeure dans Libreville et ces villes voisines, à quelques jours seulement des fêtes de fin d’année .
Chaque jour, Libreville produit 600 tonnes de déchets. Et quelques jours de non ramassage, c’est environ 3 000 tonnes de déchets abandonnés. Tous les quartiers sont concernés et la colère monte. « Ce n’est pas normal parce qu’on a des ordures à tous les coins de rues », déclare Jeanne, une habitante de Rio. « A l’orée des fêtes de fin d’année , la ville croupit dans une saleté aussi impardonnable. C’est vraiment intolérable », ajoute son compagnon. Une situation qui devrait un temps soi peu alerter les plus hautes autorités, notamment le chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Erika As