Des centaines de chauffeurs et de techniciens de la Société gabonaise de transport (Sogatra) se sont retrouvés autour de leurs syndicats, ce mercredi 2 août au siège de ladite entreprise. Deux points essentiels ont été relevé. Le bicéphalisme syndical et la réunion avec la tutelle.
«Nous avons vu pendant cette grève, naître d’autres syndicats qui certainement existaient avant. Mais depuis deux ans ils n’ont posé aucune action en entreprise défendant les intérêts socio économique et professionnel des agents… Nous avons donc été au ministère de transport suite à une invitation et la bas le directeur de cabinet en lieu et place du ministre de transport empêchée, a expulsé les imposteurs tout en reconnaissant notre légitimité et notre sens de responsabilité », explique, le secrétaire général de la sycotec, Gaston Cyrille Ledounou.
Celui-ci dit , après être débarrassé des faux syndicats, qu’il a été question pour le directeur de cabinet du ministre du transport de faire des propositions dans le sens de mettre en place un comité de dialogue. « Nous avons regardé ensemble comment ce comité va travailler et comment il doit être mis en place. Nous avons rappelé au ministère que nous ne pouvons pas subir une pression que le syndicat a une indépendance dans les avis et avons souhaité que ce dialogue soit franc, équilibré pour que chaque partie se retrouve dans les décisions qui seront prises.», dit-il.
Par ailleurs, le président du Sycotec, saturnin Ibinga tient a rappelé l’objet de la rencontre du jour. «Nous sommes là ce matin dans le cadre d’une réunion de prise de contact tripartite entre la direction générale de la Sogatra, des partenaires sociaux reconnu par la direction et le ministère et de l’autre coté c’est le ministère. Nous allons élaborer un programme orienté sur les questions de salaires et l’ouverture des négociations sur la reprise des activités à la Sogatra. », explique-t-il.
Du même souffle, il soutient que lui et plusieurs de ses collègues se sont fait retiré la CNNS sans pourtant que ces montants ne soient reversés. De ce fait, Saturnin Ibinga souhaite que le chef de l’état Ali Bongo Ondimba éponge toute cette dette due à la CNSS, comme l’avait fait, il y’a une époque, son prédécesseur feu président, Omar Bongo Ondimba. Et auquel cas le président du Sycotec invite au chef de l’Exécutif d’emmener l’opération Mamba dans l’administration de cette entreprise afin que chacun réponde de ses actes.
À la Sogatra, on dit prendre cette première rencontre avec la tutelle au sérieux. Pour certains grévistes, cette réunion préfigurerait les négociations à venir. Les salariés de la Sogatra espèrent donc une sortie de crise au terme de ce dialogue.
Clémy
