Le tour est revenu aux agents des régies financières de l’Ogooué Maritime, de suspendre les activités pour une durée de 72 heures, comme leurs collègues de Libreville. Cette suspension pourrait déboucher sur une grève illimitée si aucune solution n’est trouvée.
L’avertissement qu’ils ont donné au gouvernement au cours d’une assemblée générale, tenue le 2 août à Port Gentil, portait essentiellement sur un plan d’action. Au niveau de la douane, il s’agit de la fermeture des magasins et aires de dédouanement, de l’arrêt des liquidations/recouvrement, l’arrêt de traitement régime douanier, l’arrêt du serveur douane, et la non autorisation de main levée sur les conteneurs de marchandises sauf les vivres frais et les médicaments. Pour les impôts, il s’agit de l’arrêt de campagnes et de traitements fiscales, l’arrêt de recouvrement et du serveur impôt. Quant au hydrocarbures et au Trésor, il est question pour le premier cité, de l’arrêt immédiat des chargements pétroliers et du traitement des autorisations, et pour le trésor de l’arrêt des ventes fiscales, du système d’informatique, de tout paiement d’État et des perceptions des recettes.
L’Assemblée générale aurait unanimement décidé de suivre le mouvement de grève d’avertissement du 2 au 4 août 2017 à la place du trésor public de port gentil et ce jusqu’au paiement des primes et leurs arriérés. Une situation qui risquerait de pénaliser lourdement l’économie déjà fébrile si rien n’est fait. Surtout en ce temps où le gouvernement et le Fonds Monétaire International (FMI) sont en pourparlers, dans le but de relancer l’équilibre macro et micro économique du Gabon.
La rédaction