C’est la somme que ce sont mis d’accord la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) afin de financer conjointement sur les trois prochaines années, des projets dans l’agriculture, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, les PME, la santé et l’éducation.
Annoncé dans un communiqué datant du 11 juillet, la BAD et la BID ont accepté de contribuer chacune à hauteur de 1 milliard de dollars au financement de projets conjoints. L’accord prévoit également un partage de l’expertise des équipes des deux institutions au niveau des pays.
La BID s’engagera également dans la mise en oeuvre du « Top 5 », les cinq travaux prioritaires (« Éclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ») fixés par la BAD pour aider à l’accélération de la transformation économique du continent, précise le communiqué.
« La BAD et la BID partagent des caractéristiques communes et l’accord que nous signons est le plus élevé jamais conclu avec une banque de développement. Nous sommes très enthousiasmés par l’éventail des choses que nous pourrons accomplir ensemble », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina , lors de la cérémonie de signature de l’accord, au siège de l’institution, à Abidjan.
La BID fait déjà partie des plus gros contributeurs au cofinancement des projets de la BAD. Ces deux institutions ont déjà cofinancé près de 2,5 milliards de dollars de projets sur la période 2002-2016. La BAD est présente dans 21 des 27 pays membres de la BID.
La rédaction