Que se passe-t-il dans la tête de nos élèves ? Ceux du Lycée Technique National Omar Bongo ( LTNOB ), qui n’a jamais eu une image assez lisse, se sont encore fait remarquer négativement aujourd’hui en allant agresser ceux du Collège d’Enseignement Secondaire ( CES ) d’Owendo. Cette énième démonstration de force, qui aurait dû être évitée, a conduit le Ministère de l’Éducation Nationale à décider de la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’établissement belliqueux. Explications.
Le Lycée Technique National Omar Bongo se retrouve encore dans la tourmente. Suite au pogrom que certains de ses élèves ont mené aujourd’hui contre ceux du CES d’Owendo, le Ministère de l’Éducation Nationale a décidé de sa fermeture jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, le Conseiller Technique du Ministre de l’Éducation Nationale, William Johnson Awandjo précise que la rixe » a troublé l’ordre public, causé des destructions des installations du CES, perturbant ainsi les travaux de réhabilitation en cours. Elle a engagé en outre des dégâts considérables incluant des blessures chez certains élèves « .
Soulignons que les élèves du Lycée Technique National Omar Bongo exigent que tous les élèves des établissements mis en cause dans les vidéos obscènes diffusées récemment dans les réseaux sociaux soient également arretés, comme l’ont été ceux de leur Lycée. Selon eux, certains élèves du CES d’Owendo se seraient également exhibés dans des vidéos du genre, sans qu’ils ne soient inquiétés par la justice.
Suite aux violences qui ont éclaté aujourd’hui, pour la raison évoquée, dans l’enceinte du CES d’Owendo, le Ministère de l’Éducation Nationale a saisi la force publique pour rétablir l’ordre. » Ainsi, devant l’accumulation des faits dont le Complexe scolaire technique d’Owendo est coutumier, et pour éviter d’autres incidents, le Ministre décide ce jour, la fermeture du Lycée Technique National Omar Bongo jusqu’à nouvel ordre. D’ores et déjà, une enquête est ouverte par les services compétents en la matière, pour déterminer les responsabilités et de prendre les mesures qui s’imposent « , a déclaré le Conseiller Technique du Ministre de l’Éducation Nationale.
