Un mois après la prise de fonction du maire intérimaire de la mairie de Libreville, Serge william Agassaka a montré ses couleurs. Plusieurs décisions ont été prises. Et des chantiers engagés. On note la révision du fichier de ressources humaines, l’assainissement des Finances municipales. S’ajoute les projets visant l’amélioration des conditions de vie des populations et des opérateurs économiques.
Mais quand est il des personnes qui ont été écartés malgré leur compétence de la gestion de l’institution sous l’ère des affidés de Léandre nzué, par mépris des procédures et lois en matière de travail dans notre pays ?
On peut citer parmis tant d’autres, Ce fidèle du chef de l’État, Armand Dagraca bien que nommé à l’inspection générale municipale Par l’ancien maire de la capitale gabonaise en prison , avec pour objectif principal de redorer l’image de ce département municipal et d’asseoir la vision de l’édile dans la commune selon le degré de sa compétence.
Débusqué de ses fonctions à tort ou à raison, le travail abattu sur le terrain par Armand Dagraca a été globalement salué par grand nombre d’opérateurs économiques et de populations.
L’ancien IGM s’est montré à la pointe sur plusieurs dossiers majeurs, comme la mal bouffe dans des grandes structures, la relance du processus de déguerpissement des occupations des espaces anarchiques ou encore l’embellissement de la ville et la gestion stricte des ristournes municipales. Un bilan dense qui a, pour de nombreux observateurs, rehaussé l’image de la mairie de Libreville.
Un constat Claire. Nous relate un fonctionnaire du budget » lors de son passage à l’inspection générale municipale certains quartiers avaient retrouvé la quiétude grâce à la fermeture des bistrots fréquentés par des drogués, des prostitués, des assassins etc etc…. comme c’était le cas du bar sous le manguier de Louis, de certains bars à l’ancienne sobraga et d’autres à nzeng Ayong….mais aujourd’hui…quel dommage » s’est il exclamé.
De la rigueur, on le lui reconnaît donc . Bien sûre pour le bien-être des populations et pour que Libreville la belle regagne son lustre d’antan. Une ville propre, prospère et paisible. Où les opérateurs économiques informels ne dictent pas leurs lois.
À l’image du chef de l’état qui prône l’unité, le futur maire devrait un peu plus rassembler autour de lui des personnes susceptible de condure à bien les missions assignées à l’aube de son mandat à l’exemple de la personne Armand Dagraca victime de ses valeurs de probité morale, de ses convictions et de sa rigueur dans le travail.
Un cadre municipal ne cache pas son voeu » Je souhaite que notre commune contribue à apporter par sa qualité de vie, son état d’esprit, son environnement, tout le bonheur auquel vous les populations aspirer en ayant choisi d’y vivre. Armand ne ménage pas ses efforts pour être au service de tous . Toujours sur le terrain pèle, pioche, râteau à la main aux côtés de ses collaborateurs. Sa méthode, c’est l’action, l’anticipation. C’est agir en accord avec ses valeurs en œuvrant avec efficacité ».
Aujourd’hui il est primordial de faire le bon choix. Une école pour ceux qui partent et une nouvelle expérience pour ceux qui viennent.
Toute fois, une pensée pour ceux et celles qui sont confrontés à la difficulté, la douleur, à la solitude, pour ceux qui sont en prison et en particulier pour le maire sortant Léandre Nzué.
En attendant la nouvelle équipe municipale, que cet homme réputé de travailleur avec une expertise sans tâches et un engagement sans détour se voit être réhabilité ou promus, comme tant d’autresvictimes … Pour le travail à accomplir et les projets à aboutir.
Sans conteste, respect et audace ont toujours été les maîtres mots de l’action de Serges william Agassaka…à vous donc monsieur le maire bien qu’intérimaire, la balle est dans votre camp.
Éthan de Sillon