C’est après un message audio et une indication sur sa page Facebook jugé non oportun et irrecevable au sein des populations et même au sein de l’opposition mais également du milieu syndical, dans lequel Erisco wilfried Mvou ossialas président du Cosyref réclame à l’état le paiement d’une prime aux régies financières liée à la performance, selon les exigences de la tutelle , dont l’enveloppe se chiffre à 5 milliards de Fcfa.
Erisco Wilfried Mvou Ossialas a décidé de revendiquer à tort ou à raison la prime spéciale des régies financières au plus mauvais moment, alors que le monde et le Gabon en particulier fait face à une crise sanitaire et économique sans précédent qui appelle à la mobilisation de tous et aux valeurs de solidarité.
Le président du cosyref a longtemps fait entendre une voix fondée sur les notions d’entraide, de solidarité que ce soit dans son administration ou sur d’autres. C’est d’ailleurs en raison de cet engagement que les agents des régies financières l’ont souvent soutenu dans ses initiatives et contre ceux qui le clouaient au pilori.
En parlant dans les réseaux sociaux des revendications de l’ordre de 5 milliards lorsque le gouvernement de la République doit mobiliser des ressources suffisantes pour parer à toute éventualité sur les impondérabilités futures du Covid-19 en terre gabonaise, c’est faire insulte aux valeurs qu’il prétendait défendre.
Mvou ossialas a scié la branche morale sur laquelle il était assis. A moins que le Président et Porte Parole de la Confédération des syndicats des régies financières ait d’autres motivations qui lui permettent de détourner les enjeux de l’heure au nom de la prime spéciale au profit des agents des régis financières quand on sait que malgré la crise, les fonds communs sont régulièrement versés aux agents des régies ainsi que l’intégralité des salaires.
L’ amour de son pays ne commande t’il pas à rejoindre l’effort collectif fondé dans un élan de solidarité comme c’est déjà le cas dans d’autres secteurs administratifs.
Le gouvernement tant vilipendé, dont son supérieur hiérarchique mauvais soit disant, n’est il pas à l’origine de sa promotion au prestigieux poste d’Inspecteur Vérificateur Adjoint lors du Conseil des Ministres du 23 Décembre 2019.
Quand on défend les valeurs syndicales de solidarité, de l’humain. On sait que la charité bien ordonnée commence par sois même. Et dans le cas contraire on perd son honneur et son respect.
Edouard Dure