Chaque jour dans le monde, des hommes et des femmes journalistes sont victimes de leurs écrits. Dernier en date au Gabon, le directeur de publication du bimensuel le diagnostic. Le collectif des journalistes gabonais et les membres du réseau national des journalistes diplomatiques et libre demandent sa libération.
Dans un petit local à Nzeng Ayong, les journalistes ce sont retrouvés, ce 2 janvier 2020. Ils ont lu une déclaration. Sur la table, un exemplaire » Mesdames et messieurs, chers compatriotes, nous Collectif des journalistes et et membres du réseau national des journalistes diplomatiques et libres (RENAJDIL), tenons à informer l’opinion nationale et internationale de l’arrestation arbitraire de notre confère, Bertin Ngoua Edou, Directeur de publication du bimensuel le Diagnostic, par les services de la Direction générale des recherches (DGR), sans respect des procédures en la matière »
Depuis les professionnels des médias ne cachent pas leur engagement au respect de l’éthique, de la déontologie ,du code de la communication et de la loi de notre pays. Mais ici le propos est le non respect des procédures judiciaires et des articles 183, 186, 192, 196 du code de la communication. » Celle-ci fait suite à la publication d’un article à charge contre le Président du Conseil économique, sociale et environnementale (CESE), Réné Ndemezo’Obiang, paru le vendredi 27 décembre 2019, sous le titre « La visite de toutes les interprétations ».
Considérant que les procédures à la matière n’ont pas été respectées, nous Collectif de journalistes gabonais et membres du RENAJDIL exigeons la libération sans conditions aucune de notre confrère, Bertin Ngoua Edou, tout en invitant respectueusement M. Ndemezo’Obiang à utiliser les voies appropriées prévues dans le code de la communication aux articles (183, 186, 192 et 196) pour revendiquer ses droits »
Une positive attitude qui n’écarte pas la crainte de voir un des leurs arrêté dans les mêmes conditions. Ils souhaitent donc au pouvoir publics plus de mesures pour la protection des journalistes. Cela implique bien sûre leur respect du droit comme des devoirs.
Édouard Dure