Pragmatique et pondéré, l’édile de Libreville porte un regard sur l’opération de contrôle sanitaire et alimentaire initié par l’inspection générale municipale. Léandre Nzue le maire de la commune de Libreville évoque sans détour les égarements de certains commerçants au détriment de loi. En sa qualité de premier magistrat de la ville, il a tenu a rassurer l’opinion nationale et internationale sur le respect des prérogatives des agents municipaux .
La satisfaction est palpable. Léandre Nzue affiche un vrai sourire. Après quelques semaines de contrôle sanitaire et alimentaire l’édile de Libreville se dit satisfait du travail de ses équipes sur le terrain tout en déplorant le comportement néfaste affiché par certains opérateurs économiques.
Dans ce contexte le maire a tenu à porter un éclairage sur le côté légal de ladite opération et lever la confusion entre les missions assignées à l’agence gabonaise de sécurité alimentaire ( Agasa) et celles de l’hôtel de ville qui s’appuient sur les articles 48 et 98 de la loi organique numéro 1/2015 du 15 juin 2015, relative à la décentralisation. Lesquels confèrent à la mairie de Libreville le droit de faire respecter les règles d’hygiène prévues par la réglementation en vigueur, de contrôler la salubrité des comestibles exposés à la vente, d’exécuter les actes relatifs à l’hygiène et à la salubrité publique et bien d’autres.
Enfin, Léandre Nzue a appelé à une collaboration véritable et dynamique entre les agents municipaux et toute autre entité ayant les prérogatives similaires et ce pour le bien être des populations. L’intention ici est d’agir ensemble , responsable et solidaire.
Ethan de sillon