Opposant radical il fut un temps, aujourd’hui opposant modéré prêt à discuter ou travailler avec tout les bords politiques. Position conjoncturelle, Conviction profonde. Ce samedi 9 novembre à l’hôtel triomphal de Libreville, entame de trajectoire de Frédéric Massavala devant la presse nationale et internationale.
Devant les hommes de médias et plusieurs invités, Frédéric Massavala ancien porte parole de la coalition pour la nouvelle république du candidat malheureux des élections présidentielles d’aout 2016, Jean ping, ne pouvait manquer d’expliquer les raisons première de sa rencontre avec l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, Brice Laccruche Alihanga, bien sur après avoir rendu un hommage mérité à toutes les personnes qui l’ont soutenu » la première et de loin la plus importante, est d’ordre spirituel…oui j’ai réalisé la vacuité des extrêmes. Qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir. J’ai appris à relativiser les choses. Et enfin j’ai réalisé que le meilleur pour mon pays pour mon pays, dont j’ai cru à tort que seul un camp pouvait l’assurer, est d’abord une affaire collective et de tous les gabonais. Sans frontière ni clivages »
Puis il s’en va à penser au sort de ses amis détenus encore à la prison centrale » la seconde raison, non moins importante pour laquelle je suis allé rencontrer un représentant et émissaire du pouvoir est le sort de mes amis, qui continuent de subir les affres de la prison… Je continuerai à dire, où cela doit être dit que pascal, Landry et Bertrand doivent recouvrer la liberté. Avec eux, tous les autres qui ont depuis allongé la liste des prisonniers politiques »
Du fond de sa cellule, au quartier dit de la prévention D à la prison centrale de Libreville, le constat est amer. Frédéric Massavala Maboumba a pensé à la nécessité de recouvrir ses droits. Au quotidien des populations et à l’avenir du pays. Pour lui l’élection présidentielle de 2016 est trop loin derrière et celui de 2023 trop tôt pour en parler. C’est le vécu des populations qui doit être au centre des intérêts d’un homme d’État. » Entre deux échéances de l’élection présidentielle, je suggère que nous abandonnions la rhétorique électorale pour nous poser la question du vécu de la population gabonaise. Montrons et démontrons à ces populations, au nom desquelles nous parlons trop souvent, que les politiques que nous sommes pouvons faire quelque chose pour améliorer leur sort »
Une première sortie qui indiquerait sans aucun doute que la rupture est consommée. Lourde perte pour Jean Ping et véritable entorse pour sa quête et sa revendication de la victoire des élections présidentielles de 2016.
C’est donc dire que le pouvoir en place gagnerait de discuter avec cette catégorie d’homme d’État qui a toujours su placer l’intérêt général au dessus de l’intérêt particulier. Pour le bien être du peuple et le développement de la nation. Bonne continuité à Frédéric Massavala Maboumba dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des gabonais.
Jean 1er
