Sans langue de bois, Jocelyne HALAJKO est claire. Le tourisme aujourd’hui constitue une industrie en or. Sachant qu’à l’échelle mondiale, ce secteur est sans cesse en augmentation constante du nombre de ses touristes, à en croire les chiffres qui révèlent près 278 millions de touristes en 1980 à 1,4 milliards de nos jours .Même s’il reste une activité de loisir ou de détente,il est devenu avec le temps une industrie qui pèse lourd sur l’économie mondiale.Il représente à lui seule près de 10% du PIB de la planète cette thèse du PDG du Nomad reste donc convaincante. Dès lors avec de telles montées spectaculaires,tous les pays du monde ne gagneraient-ils pas à développer le secteur touristique? Puisqu’il relève de réelles opportunités en terme de diversification de l’économie dans un pays.
Toute fois, le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba conscient des enjeux et mutations en cours au sein notre pays le Gabon, a décidé de faire du tourisme un levier important de développement et de croissance économique. En effet, il était question pour le chef de l’état de sortir le Gabon des clichés des années 60 où notre économie était essentiellement orientée vers l’extraction pétrolière pour envisager une économie plus libérale et dynamique.
Étant donné qu’ aucune industrie ne saurait exister sans organisation, sans normes, ni cadres réglementaire encore moins juridiques afin de répartir les obligations réciproques entre des parties prenantes, ainsi a été élaboré une charte nationale de tourisme incluant aussi bien l’État gabonais que les opérateurs privés du secteur.
C’est donc autour de 7 principes clés que sont posées ses balises, notamment
•Élaboration et respect des règles administratives ;
•Respect de l’environnement et de sa biodiversité;
•Valorisation de la culture et du patrimoine ;
•Participation au développement local et à l’épanouissement des populations ;
•Qualité des services,sécurité des touristes et éthique ;
•Promotion de la destination Gabon ;
•Et économie,financement et responsabilité sociale.
La naissance de cette charte nationale de tourisme montre bien la volonté et la détermination des autorités de la république à faire de la destination Gabon une réalité et une destination phare des touristes. En le reconnaissant ici la présidente du Club Tourisme de Libreville [CTL] par ailleurs Propriétaire de la Résidence hôtelière le Nomad, Jocelyne HALAJKO se réjouit d’ailleurs de la participation et le rôle à jouer du CTL dans l’élaboration et la conception de la charte nationale du tourisme. C’est pour elle un immense honneur d’être porté à la tête club Tourisme de Libreville, et une responsabilité majeure qu’ elle compte assumer ses avec sérieux et rigueur mais surtout avec sérénité et enthousiasme.
Ainsi par cette charte se concrétise la volonté de l’État de passer aux actes et de structurer dans la concertation cette activité. En d’autres termes, faire du tourisme un vecteur de croissance. Et pour cela l’État et ses partenaires représentés par les structures hôtelières, agences de voyages,transporteurs etc..travaillent main dans la main Pour que Libreville qui est la porte d’entrée du Gabon invite à en ouvrir d’autres ainsi de suite…
On peut don dire que le tourisme au Gabon n’est pas un vin mot, mais une réalité qui implique une responsabilité collective à la fois de l’État et des opérateurs privés dans ce secteur. Certes les choses bougent pour sortir le tourisme gabonais à l’international mais ne serait ce pas plus prudent de penser d’abord au tourisme national qui constitue un apport considérable au développement économique provinciale par la répartition d’une part des richesses nationales. Et d’autre part il va permettre l’atténuation des effets de la saisonnalité du tourisme international sur la rentabilité des établissements d’hébergement et sur celle des entreprises touristiques dans le maintien des emplois et des effets induits sur les transports divers ainsi que sur les autres entreprises de services liées au secteur touristique.
Anthony