Dans le but moderniser son système de météorologie, la direction générale de la Météorologie vient de tenir, le mercredi 22 mai 2019, un atelier en vue de la mise en place du projet de «modernisation de la direction générale de la Météorologie». L’ouverture de cet atelier a été présidée par le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye en présence de l’expert Alexandre Bonnes de Météo France internationale (MFI)et du Directeur général de la Météorologie, Gilbert Ondo Ndong.
Cet atelier rentre dans le cadre de la volonté du gouvernement à moderniser les équipements de l’organe en charge de la météorologie dans notre pays dont l’objectif est d’équiper la direction générale de la météorologie du Gabon au niveau des standards internationaux. En vue, d’une part limiter les répercussions négatives des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes sur la société et, d’autre part satisfaire les besoins des usagers en matière d’informations météorologiques.
Le Directeur général de la Météorologie, Gilbert Ondo Ndong, a souligné qu’à travers cet atelier sa direction a voulu partager sa vision du développement de la métrologie pour permettre à la Météo de participe de manière très efficace au développement économique et social de notre pays. Mais surtout de présenter à l’expert de MFI, les manquements actuels de cette direction tout en rappelant leurs attentes. «La disparition du système météorologique gabonais en surface était due à la dégradation du tissu d’observation en surface. (…) Ce que nous sollicitons de MFI est de fournir un système météorologique clé en main», a t-il souhaité.
L’expert quant à lui, a évoqué que «Ce qui va changer dans la météorologie gabonaise est la modernisation qui va se concrétiser à travers la mise en œuvre des systèmes d’observation qui peuvent être des stations au sol, des systèmes de détection d’impacts de foudre, mais également de radar de pluies, des systèmes de sondage d’altitude. (…) Ce qui est très important c’est de rajouter de la valeur, de comprendre des phénomènes météorologiques qui sont en cours. Et ce sont des systèmes d’informations qui permettent d’étudier ce qui est en train d’évoluer»
Pour le ministre des Transports, Justin Ndougangoye, «Les données météorologiques sont également utilisées par l’aviation civile, l’aviation civile militaire, les hydrocarbures, les sociétés d’eau et d’énergie en termes d’hydrologie, par le département maritime. D’où l’importance de faire évoluer notre direction générale, de mettre en place un nouveau partenariat avec Météo France international et de faire avancer l’ensemble des stations météorologiques», a t-il déclaré avant d’annoncer le renouvellement des stations météorologiques terrestres en termes d’équipement afin que ces stations soient au centre des activités économiques, agricoles, maritimes et hydrocarbures.
Il faut donc que le réseau d’observations soit amélioré et modernisé, la communication renforcée, les moyens de traitement et de calcul bien élaborés toute chose qui participe entre autres à l’accroissement de la productivité agricole et la sécurité alimentaire, la prévention de l’apparition de certaines maladies comme le paludisme, les maladies cardio-vasculaires, la méningite ; l’évaluation du potentiel énergétique solaire et écolier ; la réalisation et l’exploitation d’ouvrages ; la sécurité du transport aérien ; la prévention des catastrophes naturelles telles que les inondations, les vents violents, les sécheresses, les vagues de chaleur.
C‘est dire qu’avec le changement climatique, la fréquence de l’intensité des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes qui s’intensifient, la nécessité des usagers d’avoir des informations fiables qui sont adaptées aux domaines spécifiques de chacun.
Jean 1er