Dans le regard une forme de gravité. Trop d’enquêtes mal menées, un trop grands nombres de couac dans la manifestation de la vérité. Olivier Nzahou, procureur de la république a décidé de passer à l’action. Si ces derniers jours l’affaire du kevazingo a fait grand bruit, ce qu’elle continuera d’ailleurs de faire, le procureur de la République poursuit ses engagements dans les mêmes accents. Il n’est pas à Arambo pour faire le spectacle. Mais entretenir le dialogue et rappeler aux officiers de police judiciaires leur rôle et leurs missions.
Dans son intervention du 11 mai à Arambo dans le cadre d’une rencontre avec les différents OPJ de la police, des Douanes, de la gendarmerie, Olivier Nzahou remettait en question certains comportements des OPJ. Et il posait un accent fort sur les missions des uns et des autres » Le but de cette rencontre était de rappeler aux uns et aux autres leurs responsabilités » a expliqué le procureur de la république et d’ajouter » Nous avons constaté depuis un certain temps que les enquêtes n’étaient pas non seulement bien menées mais qu’il y’avait beaucoup de couac au niveau de la manifestation de la vérité. J’ai rappelé aux uns et aux autres leurs rôles qui est de s’occuper des affaires liées à la loi pénales et non celles liées à la loi civile »
Cette rencontre d’Arambo prend donc toute sa légitimité. Bien sûre la question sur les gardes à vue arbitraire qui alimente souvent la polémique a été mise en lumière par le patron des enquêtes, » l’on retrouve des gardés à vue pour dette ou loyer impayé cela n’entre pas dans les prérogatives des opj. Ce sont des gardes à vue arbitraire. ».