L’une des priorités du premier septennat du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, sortir l’administration de sa léthargie. Notre pays souffrait de réelles insuffisances dans l’administration publique. Et ce à tout les niveaux de compétences. Une tendance qu’il était urgent de rectifier. C’est ainsi qu’en 2014, le gouvernement donne une chance à un nouveau venu à la tête de la fonction publique, Jean Marie Ogandaga…
Mardi 7 octobre 2014, 12h30 dans la salle de réunion du ministère de la fonction publique et de la réforme administrative, le nouveau ministre prend officiellement ses fonctions. De part sa mission, Jean Marie Ogandaga est l’homme clé du gouvernement. Certes sa nomination était sujet sut toutes les lèvres, mais la raison a fort heureusement finit par l’emporter. La fonction publique aura cependant vu défilé à sa tête plusieurs ministres, mais la gestion restait catastrophique. L’administration ne produisait pas. Les carrières n’étaient pas suivies. Pire les nominations se faisaient à la tête et non par compétences.
En prenant ses fonctions, le patron des fonctionnaire a une mission audacieuse. Faire de l’administration gabonaise un pôle de développement. Priorité inscrite sur la feuille de route du gouvernement du professeur Daniel Ona Ondo. Et pour Jean Marie Ogandaga, il n’y a pas une seconde à perdre. Aussitôt, il dénonce la mauvaise gestion du passé et promet d’y mettre un terme. Pour mener à bien cette volonté, fallait-il encore les dossiers. Dans quels domaine était-il urgent de réformer ? Un état de lieux a donc été mené… Les conclusions n’étaient guère positives.
Ainsi, le ministre a engagé l’une des réformes la plus audacieuse. Le nouveau système de rémunération, auquel s’ajoute la création d’une direction centrale de ressources humaines (DCRH), dans chaque ministère, avec la mis en place d’une fiche de poste, d’un cadre organique et de l’automatisation de tous les actes administratif. Des chantiers qui ont permis de mesurer l’effectif réel de l’administration publique mais également de baisser de façon considérable la masse salariale tout en augmentant les salaires de chaque agent de façon proportionné. D’autres réformes ont été engagé par le ministre de la fonction publique et pas les moindres. De la numérisation des archives en passant par le lancement au sein dudit ministère, de la carte professionnelle biométrique, la réforme des grandes écoles ENA, EPCA à la réforme des stages professionnels.
Dans un cadre social, Jean Marie Ogandaga a amélioré le quotidien de ses agents, par la construction des lieux d’aisances, la réhabilitation du réseau en eaux et en électricité, l’aménagement des bureaux, des salles de réunion et la création d’une infirmerie équipée. Et pour l’utile, le ministre a procédé aux nouvelles nominations selon les compétences, à l’initiation du système de recyclage des agents et à la création des direction provinciale de ressources humaines à l’intérieur du pays en vue d’un service opérationnel de la fonction publique dans tout le pays.
Jean Marie Ogandaga reste donc convaincu que la mise en œuvre de cette politique contribuerait à l’édification d’une administration publique plus compétitive sur le plan national, sous régional et international. Ces exigences l’ont amené regarder vers d’autres chantiers. La mise en place d’un répertoire d’emplois et de métiers, l’intégration des nouveaux métiers dans l’administration publique, la révision des statuts particuliers et des décrets d’application déjà obsolètes, la réorganisation, la fusion ou la dissolution des agences qui n’intègre pas les termes de référence de la fonction publique et la mise en place d’un système de départ volontaires à la retraite et de réinsertion. Objectif rendre autonome les demandeurs et non créer du chômage.
Des idées pleines la tête et des défis à relever. Certes beaucoup reste à faire, mais aujourd’hui les choses ont bien évolué. Tout le monde en est convaincu. Et les générations futures s’en félicitent. Les reformes engagées et réussies dans l’administration publique gabonaise deviennent un modèle dans la sous région et au delà. Il ne peut donc y avoir d’avenir sans capital humain, respecté, formé, accompagné… D’autres membres du gouvernement à l’image de Jean Marie Ogandaga devraient s’y engager. Maintenant il faut des actes. Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, le sait, le président de la république le veut…
Nathan Moore