C’est la décision prise par la base synaps, upsa, synpha, synamcns et sapas, syndicats des secteurs de santé et affaires sociales au cours de l’Assemblée générale tenue ce 31 mai au centre hospitalier universitaire de Libreville.
Il fallait s’y attendre. Après n’avoir pas obtenu gain de cause sur l’échéancier donné par l’autorité pour le payement de la prime d’incitation à la performance ( pip) du deuxième trimestre l’ensemble des agents de la santé ont reconduit cette grève qui pénalisé déjà les populations depuis près d’un mois.
Encore les patients devrons soient se rabattre dans les cliniques pour les plus nantis, soient faire le pied de grue dans une structure sanitaire publique pour espérer bénéficier du service minimum ou simplement passé de la vie à trépas devant ces hommes en blouses blanches devenus comme stoïque.
Il faut dire que le 30 mai, dernier délai de l’échéance, le ministre de la santé, le professeur Léon Nzouba, avait à nouveau rencontré les responsables syndicaux pour leur expliqué la volonté du gouvernement de payer cette pip au plus vite malgré les difficultés économiques actuelle. Et il a émis le souhait de voir la grève s’arrêter, parce-que trop pénalisant pour les malades. Un retour non favorable lui a été répondu par la base syndicale estimant avoir » assez attendu », et ne plus croire aux » promesses à répétition « . << La grève se poursuit et ce jusqu’au paiement de la pip>> ont rappelé à la presse les leaders syndicaux.
Vivement que cette situation trouve une solution pour nos vies et de celles de nos proches, en lien avec un membre du gouvernement ou un personnel de la santé.
Clemy
