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Pénurie de taxis à Libreville!

Depuis quelques jours, la mairie centrale de Libreville procède à l’opération de recouvrement des taxes municipale auprès des véhicules à usage de taxis dépourvus de numéro de portière actualisé, qui donne droit à l’exercice de cette activité. Cette procédure permettant aux propriétaires desdits taxis de s’acquitter des taxes en vigueur a provoqué la rupture de transport urbain à Libreville.

L’opération en vigueur qui a pour objectif d’amener les responsables de taxis à se conformer à la réglementation municipale traduit un désagrément chez les populations. On y trouve déjà, des foules dans les carrefours attendant un hypothétique moyen de transport.

Les librevillois payent donc comme à l’habitude les pots cassés. Impossible de se déplacé aisément d’un point à un autre. Pire encore, le prix du transport est passé du triple au quadruple, au motif disent-ils de la cherté des taxes municipale de l’ordre de 500.000 FCFA l’an, de l’État de la route et du racket dont seraient ils victimes lors de chaque contrôle de police.

Sauf que depuis une décennie, il existe chez les transporteurs de nouvelles formules de trajet qui consiste à écourter les distances pour gagner un peu plus. Notamment on peut voir chez les taxis bus un parcours de 200 FCFA revenir à 400 FCFA ou 600 FCFA. Autre formule, un montant fixe pour tout le trajet, que vous descendiez à un mètre du lieu de départ vous réglez le même montant soit 200 FCFA, 400 FCFA ou 500 FCFA l’arrêt.

Chez les petits taxis c’est la formule de proposition. Il existe rarement les tronçons de 100 FCFA. Le taximan préfère rouler à vide si vous ne rallongez pas le jeton. Cette façon de faire des taximans pénalise les élèves, autant que les travailleurs moyens et les petits commerçants. Ce malgré la présence de la Sogatra qui peine à s’émouvoir sur le marché.

Comment donc comprendre que les pouvoirs publique n’arrivent pas à imposer une politique de transport urbain en vue de résoudre définitivement la problématique de transport dans un pays d’un peu plus d’un million d’habitants. Sachant l’impact négatif que cela induit sur la scolarité des élèves, le bon fonctionnement de l’administration publique, la productivité, en somme sur le quotidien des populations…

Édouard dure

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