Le chiffre donne des frissons, dans un pays d’un peu plus d’un million cinq cent milles habitants. Et montre ainsi l’ampleur de la crise socio- économique que traverse le pays. Une crise qui survient après la chute du barils de pétrole et accentué par la crise post électorale. Une réalité difficile que vivent de nombreux gabonais…
L’information portant sur les 16.000 pertes d’emplois à port- gentil l’a été rappelé par l’organisation nationale des employés du pétrole ( onep) lors de la célébration de la fête du travail, le 1er mai dernier. Il s’agit ici de tous les secteurs d’activités de la capitale économique, avec un fort impact sur le secteur pétrolier et ses activités connexes où l’on dénombre environs 15.000 travailleurs licenciés, selon nos confrères de l’hebdomadaire l’aube numéro 172 du 15 mai 2017.
Et si l’on venait à l’essentiel. De ces priorités qui donnent un sens à la politique gouvernementale. La lutte contre le chômage, l’employabilite des jeunes…Aujourd’hui, 16.000 gabonais demeurent sans emplois, sans valeur cardinale qui suscite à une personne le respect dans la société. Et les politiques qui se rencontrent à Angondje, pour re construire les institutions, ré construire la cité. Il n’en demeure pas moins que le chef de l’État l’ai appelé de ses vœux, le travail pour tous et une véritable égalité de chances qui n’a ni affiliation politique, ni couleur syndicale encore moins d’appartenance provinciale. Mais une égalité de chances qui débarrasse les citoyens des maux qui minent la société. Les passe- droits, l’autoritarisme, la non pris en compte du droit des travailleurs, le favoritisme, l’impunité et les détournements de ressources ne peuvent perdurer.
Afin de garantir la paix et la cohésion sociale, l’État a le devoir de trouver des solutions permettant à ces hommes et femmes en détresses une autre chance de se réinventer.
Alain 1er
