Chaque janvier, une ombre plane sur les foyers : la « janviose ». Ce phénomène, qui désigne le stress financier post-fêtes, touche une grande partie de la population, au Gabon comme dans le monde.
Après les célébrations de Noël et du Nouvel An, les familles se retrouvent souvent dans le rouge. Les dépenses pour les festivités laissent des traces. Les marchés, restaurants et commerces souffrent d’un manque cruel de clients. À Libreville, Ntsame, une restauratrice locale, observe cette réalité : « Les clients ne viennent plus comme avant. Les temps sont durs, ils n’ont pas d’argent. »
Cette période, marquée par des achats festifs, se transforme en un long chemin de vaches maigres. Beaucoup luttent pour assurer leur quotidien, leurs enfants, et même le paiement des factures. La joie des célébrations fait place à une morosité pesante.
Sur les marchés, les vendeurs peinent à écouler leurs produits. Les clients, à court de liquidités, consomment même à crédit, reportant les remboursements à la fin du mois. Les dépenses superflues sont désormais reconsidérées.
Il est important d’adapter son budget. En janvier, il est temps de revoir ses priorités financières. Une réalité difficile à accepter, mais nécessaire pour éviter le stress qui accompagne cette « épidémie » de dépenses.
Alors que les lumières de fête s’éteignent, la rentrée financière s’annonce rude. La « janviose » nous rappelle l’importance d’une gestion budgétaire responsable, surtout après les excès de fin d’année.
Clemy
