La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, entend garantir la sécurité des élèves au travers de la mise en place d’une « police scolaire » dans les établissements publics. Cette mesure, qui prendra effet dans quelques temps, a pour objectif de protéger les élèves contre les dangers auxquels ils sont exposés quotidiennement. Sept semaines après la rentrée 2024-2025, le ministre a dressé un premier bilan de son département, insistant sur la nécessité d’une intervention rapide.
Le ministre a également mis en lumière les défis infrastructurels persistants. Le manque de matériel, notamment les tables-bancs, et l’état de délabrement de certains établissements préoccupent particulièrement le gouvernement. Pour y remédier, des mesures ont été adoptées, dont la construction de nouveaux centres de formation et l’allocation d’un budget d’entretien. Camélia Ntoutoume Leclercq a affirmé que l’éducation est une priorité pour le gouvernement, avec l’ambition de transformer le secteur d’ici la rentrée 2025-2026.
L’amélioration du niveau des enseignants et le renforcement des effectifs sont également au cœur des préoccupations. Un concours externe à l’École normale supérieure sera organisé en 2025 pour recruter de nouveaux enseignants qualifiés. L’objectif est d’assurer une éducation de qualité pour tous les élèves. Cette initiative s’ajoute à la gratuité des frais d’inscription pour le primaire et le préprimaire, témoignant de l’engagement du gouvernement pour une école moderne, inclusive et sécurisée.
Les mesures annoncées montrent une volonté ferme de moderniser l’éducation au Gabon. En fournissant la sécurité, l’infrastructure et la formation des enseignants, le gouvernement entend offrir aux jeunes Gabonais un environnement d’apprentissage plus sûr et plus propice à leur réussite.
Clemy