Vendredi 29 septembre, c’était la Journée mondiale du cœur ! Comme chaque année, cette date du calendrier est l’occasion de faire œuvre de sensibilisation auprès du grand public pour qu’il connaisse mieux les diverses maladies du cœur. Au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), cette journée a fait écho par une conférence débat rehaussée par la présence du Dr Olivier Rebienot Pellegrin, Directeur général du CHUL.
Pour le premier responsable de cet établissement sanitaire, cette célébration est avant tout une occasion pour sensibiliser les patients et les familles sur les dangers de ces maladies qui sont considérés comme la première et informer sur les facteurs de risque et les moyens de prévention. Dr Olivier Rebienot Pellegrin tenu à rappeler les efforts consentis par le CHUL pour ce qui est de la prise en charge et du suivi des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires.
Occasion pour le Professeur Elsa Ayo Bivigou d’expliquer aux participants à la conférence débat que les principaux facteurs de risque de maladie cardio-neurovasculaire sont liés au mode de vie : tabagisme, alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, usage nocif de l’alcool, facteurs psychosociaux tels que le stress.
Elle a ensuite spécifier à son auditoire la nécessité non seulement de maîtriser les réflexes de prévention d’accidents cardiovasculaires, mais également dans le suivi scrupuleusement les différentes méthodes mises à disposition par des années de recherches et qui ont déjà sauvés de nombreuses vies.
<< La cardiopathie à l’instar des Cancers connaît aujourd’hui beaucoup d’améliorations dans la recherche médicale spécialisée en la matière et donc, qu’il est important aujourd’hui que les patients s’informent sur les avancées spectaculaires qu’offrent le monde médical chaque jour, mais également que le personnel soignant mettent à disposition toutes les informations nécessaires à édifier tous patients sur les nouvelles techniques et technologies mises à disposition >>, a-t-elle précisé.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a dévoilé de nouvelles données pour la période courant de 2000 à 2019, les maladies cardiaques constituent toujours la principale cause de décès dans le monde. Et la situation s’est aggravée au cours des dernières années : le nombre de décès dus aux maladies cardiaques a augmenté de plus de 2 millions depuis 2000 atteignant près de 9 millions de décès en 2019. Ainsi, les maladies cardiaques représentent dorénavant 16 % du total des décès, toutes causes confondues.
Clemy